« Un
jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà
l’illusion » Voltaire.
La
question de la Constituante préoccupe et inquiète les tunisiens et tunisiennes
et ceci pour des raisons multiples. Le tunisien refuse l’aventure et le jeu du
«quitte ou double». Le tunisien est un être pragmatique, issu de la philosophie
bourguibienne, il refuse le saut dans l’inconnu et les promesses sans
lendemain. Le peuple est convaincu, compte tenu de l’échiquier politique actuel,
que la Constitution sera fatalement un enjeu politique et de concurrence entre
partis partisans. Elle sera le lieu de renoncements et de compromissions prévisibles,
hypothèses récusées par ce même peuple. Ce dernier se rappelle l’expérience de
la Constituante de 1956 où fut, in-fine, destitué le Bey de son pouvoir, geste
symbolique d’une dictature à venir, même si à l’époque Bourguiba et ses
compagnons disposaient de la légitimité populaire et révolutionnaire.
Aujourd’hui, point de légitimité. Lire la suite
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