25 octobre 2011

Les deux premiers ministres de la transition, la Haute instance pour la réalisation des objectifs.. et en particulier son président sont responsables du "trou noir"



Pour comprendre la situation post-électorale en Tunisie  et le "trou noir" provoqué par les bêtises de la classe politique le long de la transition (refus du référendum,   autorisation des partis fantoches, code électoral ridicule autorisant la fraude électoral légalement) je vous invite, si vous avez le temps, à lire mes articles publiés  le long de la transition !

Les deux premiers ministres de la transition, la Haute instance pour la réalisation  des objectifs.. et en particulier son président sont responsables de cette situation. Grace à ces betises, Ennahda obtient aux alentours de 40 % des sièges à la Constituante  pour 7 % du corps électoral : la multiplication des listes et le système électoral retenu pour la constituante préconisant un vote à un seul tour et à la proportionnelle avec l'introduction du maximum de reliquat ont permis ce dérapage électoral.

Nous espèrons que les républicains réformistes vont se rendre compte, après l’annonce officielle des résultats des élections de la Constituante, que la stratégie adoptée par les différents courants et sensibilité de la famille républicaine est peu concluante.
Face à une classe politique qui pratique le déni de réalité et dont les pratiques divisent, nous croyons, au contraire, que les défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés sont si graves que c’est par le rassemblement de toutes nos énergies, au service de la Tunisie et de l’intérêt des générations futures, que nous pourrons à nouveau retrouver la maîtrise de notre destin collectif. La consolidation de notre bloc en un grand mouvement politique fort et solidaire sera un signal  à tous qui confirmera que le bourguibisme a des beaux jours devant lui et que les bourguibistes n’ont pas perdu leur lucidité et leurs objectifs communs.
"Nous devrions vivement espérer que la Révolution tunisienne finisse par transcender et enrichir l'héritage de Bourguiba, pas qu'elle le renie".
 Mustapha STAMBOULI, Ingénieur/expert international