03 décembre 2011

Transparency International vient de rendre public son rapport mondial sur la corruption 2011 et classe la Tunisie en 73ème position, en net recul !!!


Deux tiers des pays évalués obtiennent une note inférieure à 5, sur une échelle allant de 0 (haut niveau de corruption perçu) à 10 (hauts niveaux d’intégrité perçus).

L’Indice de perception de la corruption est un indice composite, agrégeant des données d’enquêtes et d’agences de notation. Le score de 10 indique l’absence de demandes de pots-de-vin et celui de 0 une corruption systématique.

La Tunisie  a reçu la note de 3,8 à l’indice mondial de la corruption, se retrouvant en 73ème position sur 183 pays contrôlés. L’année dernière elle était classée en  55 ème position.

La Tunisie devance le Maroc (80ème) avec un score de 3,4 et l’Algérie (112ème) avec une note de 2,9. La Libye, de son côté, a été classée 168ème avec un score de 2,0. Pour les pays  arabes, la Tunisie est classée 7ème après Qatar (22ème), UEA (28ème), Bahreïn (46ème), Oman (50ème), Koweït (54ème) et l’Arabie Saoudite (57ème).

La Nouvelle-Zélande est première avec 9,5 suivie du Danemark (9,4) et de la Finlande (9,3). Les plus mauvais élèves sont la Somalie, la Corée du Nord, l’Afghanistan et l’Iran.
Révolutions arabes, grève de la faim en Inde, manifestations des “indignés” en Europe et aux Etats-Unis, 2011 a été l’année d’un élan irrésistible des populations contre la corruption que les gouvernements devront prendre en compte, estime Transparency International dans un rapport publié jeudi.

Le rapport formule plusieurs recommandations, concernant notamment une meilleure transparence des activités des entreprises (et en particulier des efforts visant à lutter contre la corruption) et une plus grande responsabilité des marchés, des acteurs du marché et des institutions chargées de les réglementer.
Transparency International (TI) est la principale organisation de la société civile qui se consacre à la transparence et à l’intégrité de la vie publique et économique. TI sensibilise l’opinion publique aux effets dévastateurs de la corruption et travaille de concert avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile afin de développer et mettre en œuvre des mesures visant à la combattre.

L’impunité et la peut, deux facteurs essentiels du recul de la lutte contre la corruption :
L’impunité comme étant un facteur décourageant les citoyens à dénoncer des cas de corruption auxquels ils sont au courant et le manque d’informations sur les mécanismes de préventions et spécialement comment procéder pour dénoncer.
La peur est aussi un autre handicap parmi les facteurs défavorisant la participation citoyenne en matière de lutte contre la corruption observée chez certains citoyens qui craignent d’être lynchés après avoir dénoncé les cas de corruption.

L’impunité et la peut, deux facteurs essentiels du recul de la lutte contre la corruption :
L’impunité comme étant un facteur décourageant les citoyens à dénoncer des cas de corruption auxquels ils sont au courant et le manque d’informations sur les mécanismes de préventions et spécialement comment procéder pour dénoncer.
La peur est aussi un autre handicap parmi les facteurs défavorisant la participation citoyenne en matière de lutte contre la corruption observée chez certains citoyens qui craignent d’être lynchés après avoir dénoncé les cas de corruption.