20 novembre 2012

Les prétentions sionistes sont démesurées : Sommes-nous capables d’arrêter cette hégémonie ?


Israël, puissance militaire, technologique et forcément économique a un besoin pressant d’avoir un grand territoire, sous sa domination comparable à celui des Etats Unis et une population sous ses ordres d’un demi-milliard de consommateurs. La région arabe lui convient parfaitement pour assoir sa suprématie. Israël a une volonté de se substituer à l’Europe, continent à la dérive et à deux doigts de la faillite et de la banqueroute.


L’Etat sioniste est sur le point d’achever son aventure de conquête de la région arabe de l’Irak au Maroc. Le cas Syrien lui cause des difficultés sérieuses grâce à l’appui, sans réserve, de la Russie et accessoirement  celui de la Chine et de l’Iran. Une fois cette aventure achevée, Israël  aura les moyens stratégiques pour ses ambitions : une énergie sans limite (pétrole, gaz, solaire), de l’eau à volonté et  en abondance, un niveau technologique de pointe comparable à celui de l’Allemagne, une armée et un arsenal militaire dépassant le dispositif européen et des moyens financiers gigantesques des émirats golfiques. Israël, avec une telle puissance, pourrait mettre l’Europe sous sa tutelle et imposera par la suite son diktat à l’ensemble de la planète. Israël sera probablement la seconde puissance sur les plans économiques et financiers grâce aux fonds qataris.

La Russie et l’Allemagne accepteront-elles ce défit ? Certainement non ! Tout laisse croire que la Russie refuserait cette humiliation. Une défaite en Syrie lui causera fatalement la fin à la Fédération Russe. L’Allemagne, puissance économique, saurait comment dire non à cet état de fait. Ce qui pourrait arriver in-fine, l’Allemagne serait  obligée "d’avaler" l’Europe, construire une alliance économique et stratégique avec la Russie et faire couler par la suite tous régimes arabes fantoches installés par Israël. C’est le printemps arabe à l’envers, réalisé cette fois-ci par le couple russo-allemand !

Par ailleurs, le complot sioniste avec la connivence arabo-américaine est une évidence et une certitude. Israël, bloqué dans un territoire exigu et un marché intérieur de 6 millions d'habitants, veut accaparer le grand marché arabe à lui seul directement ou à travers le minuscule Qatar. Israël est en train de créer le fait accompli en installant des régimes libéralo-islamistes pour justifier son statut juif afin de se débarrasser des palestiniens en les installant en Jordanie et au Sinaï  et mettre définitivement la main sur les réserves énergétiques arabes.

Israël, sans dépenser un seul dollar, est en train de réaliser son projet de Grand Israël en tirant tous les bénéfices ! C’est la nouvelle façon d’occuper des territoires sans être obligé de mettre un seul soldat ! L’Etat sioniste investit dans les technologies de pointe et dans l’espionnage ! Les résultats sont impressionnants pour le moment ! Sommes-nous capables de défaire l’empire et le rêve israéliens ? Oui :

(i)      Le premier acte est de chasser les régimes islamistes dans toute la région arabe.
(ii)     Second acte : faire du pétrole et du gaz notre arme de défense. Un cartel composé de l’Iran, l’Algérie et l’Irak pourrait influencer les cours du pétrole à mettre en difficulté les économies occidentales qui soutiennent Israël dans son projet impérialiste et colonialiste.
(iii)    Troisième acte : installer au pouvoir des régimes réellement démocratiques et populaires avec une gouvernance décentralisée.
(iv)     Quatrième acte : opter pour une stratégie intelligente et rationnelle  de développement se basant sur une approche économique inspirée du néo-structuraliste, expérience réussie dans les pays de l’Amérique Latine. Cette approche ne remet pas en cause l’ouverture des économies à l’environnement international, bien au contraire, elle place les économies dans la continuité des nouvelles théories du commerce international. Les objectifs économiques du courant néo-structuraliste restent dans une certaine mesure, fidèles à ceux de leurs prédécesseurs structuralistes mais l’incorporation d’instruments théoriques nouveaux (privilégier le côté de la demande, appuyer une politique de change active régulée par la Banque centrale à travers de mini ajustement (ou flottement administré), établir un contrôle du mouvement des capitaux et concevoir le système financier pour capter l’épargne et la  redistribuer via l’investissement dans l’appareil productif.

Sans cette stratégie, L’Etat sioniste arrivera à réaliser ses objectifs dans quelques années si ce n’est pas dans une année.

Mustapha STAMBOULI