La Tunisie est parmi les rares pays du Monde
qui a su bien gérer ses ressources en eau depuis l’indépendance à ce jour. L’eau est
une priorité absolue et l’un des choix fondamentaux de la Tunisie moderne au
même titre que l’éducation et la santé pour tous.
Le développement socio-économique du pays, est dépendant de l’eau.
La Tunisie est aride ou semi aride sur les ¾ de
son territoire. Le nord fournit 82% des ressources en eaux superficielles, le
centre 12%, et le sud 6%, alors que ce dernier représente 62% de la superficie
du pays.
Les nappes souterraines du sud posent le problème
de la durabilité de leur exploitation, d’autant plus que cette région est de
plus en plus considérée comme une région de mise en valeur par l’eau. La
surface des oasis a plus que doublé en 30 ans, passant de 15.000 à 36.000
hectares irrigués. Les nappes de surface sont exploitées à la limite de leurs
ressources. «Elles
affichent des situations de surexploitation, avec tout ce qui s’en suit comme
aspects de dégradation qualitative et quantitative de l’eau (intrusions salées
et baisses des niveaux piézométriques)».
La stratégie de l’aménagement du territoire
devra prendre en considération cette donnée de base et trouver les moyens pour
ne pas causer un déficit et un stress hydrique excessif surtout dans les régions du
Centre et du Sud.
La demande globale en eau serait de l’ordre de
2,6 milliards de m3. La Tunisie ne dispose que 470 m3 d’eau par an et par personne alors que les normes internationales exigent 1.000
m3. Ceci veut dire nous vivons à présent un stress Hydrique !
La stratégie en matière de bonne gouvernance du
secteur de l’eau devra se baser sur un
système d’orientations et de solutions efficace : à commencer par vendre l’eau
à son coût réel et supprimer toute subvention surtout pour les gros
consommateurs. Aussi gérer l’eau d’irrigation d’une manière plus efficiente. Les
transferts de l’eau d’une région à une autre devra se faire d’une matière réfléchie.
L’Etat devra dorés et déjà penser aux solutions
innovantes comme la généralisation de dessalement des eaux de mer dans les
zones littorales qui dépendent de l’apport des zones « château d’eau »
A ce titre, les fonds de la caisse de
compensation pour une année (3 Milliards de DT) pourraient sortir le pays du stress
hydrique dans lequel il vit. En effet, six usines de dessalement des eaux de mer d’une capacité
chacune de 100 millions de m3 par an sont en mesure de satisfaire les 80 % de
la consommation domestique des populations du centre et du sud.
La technologie d’osmose inverse pourrait être
utilisée pour dessaler l’eau de mer et nous sortir du stress hydrique !.Six usines de dessalement de 100
millions de m3 éviteraient au pays l’épuisement
des sources souterraines d’eau douce
La Tunisie est parmi les rares pays du Monde
qui a su bien gérer ses ressources en eau depuis l’indépendance à ce jour. L’eau est
une priorité absolue et l’un des choix fondamentaux de la Tunisie moderne au
même titre que l’éducation et la santé pour tous.
Le développement socio-économique du pays, est dépendant de l’eau.
La Tunisie est aride ou semi aride sur les ¾ de
son territoire. Le nord fournit 82% des ressources en eaux superficielles, le
centre 12%, et le sud 6%, alors que ce dernier représente 62% de la superficie
du pays.
Les nappes souterraines du sud posent le problème
de la durabilité de leur exploitation, d’autant plus que cette région est de
plus en plus considérée comme une région de mise en valeur par l’eau. La
surface des oasis a plus que doublé en 30 ans, passant de 15.000 à 36.000
hectares irrigués. Les nappes de surface sont exploitées à la limite de leurs
ressources. «Elles
affichent des situations de surexploitation, avec tout ce qui s’en suit comme
aspects de dégradation qualitative et quantitative de l’eau (intrusions salées
et baisses des niveaux piézométriques)».
La stratégie de l’aménagement du territoire
devra prendre en considération cette donnée de base et trouver les moyens pour
ne pas causer un déficit et un stress hydrique surtout dans les régions du
Centre et du Sud.
La demande globale en eau serait de l’ordre de
2,6 milliards de m3. La Tunisie ne dispose que 470 m3 d’eau par an et par personne alors que les normes internationales exigent 1.000
m3. Ceci veut dire nous vivons à présent un stress Hydrique !
La stratégie en matière de bonne gouvernance du
secteur de l’eau devra se baser sur un
système d’orientations et de solutions efficace : à commencer par vendre l’eau
à son coût réel et supprimer toute subvention surtout pour les gros
consommateurs. Aussi gérer l’eau d’irrigation d’une manière plus efficiente. Les
transferts de l’eau d’une région à une autre devra se faire d’une matière réfléchie.
L’Etat devra dorés et déjà penser aux solutions
innovantes comme la généralisation de dessalement des eaux de mer dans les
zones littorales qui dépendent de l’apport des zones « château d’eau »
A ce titre, les fonds de la caisse de
compensation pour une année (3 Milliards de DT) pourraient sortir le pays du stress
hydrique dans lequel il vit. En effet, six usines de dessalement des eaux de mer d’une capacité
chacune de 100 millions de m3 par an sont en mesure de satisfaire les 80 % de
la consommation domestique des populations du centre et du sud.
La technologie d’osmose inverse pourrait être
utilisée pour dessaler l’eau de mer et nous sortir du stress hydrique !.