L’intervention du Général Rachid Ammar sur
Ettounissia est un acte fondateur, un appel pour le sauvetage de la République
et de l’unité nationale. Le Général refuse d'être pris pour un dindon de la
farce. Oui, le système politique mis en place a échoué et devenu dangereux pour
la stabilité du pays et l'unité nationale. Le Général Ammar ne peut cautionner
une telle faillite. Il a dit non après mure réflexion. Nous le soutenons
aujourd’hui et demain. L’appel du Général vient consolider l’appel de BCE, deux
projets complémentaires pour sortir la Tunisie du guet apens posé par l’internationale
wahhabiste-takfiriste et la mafia, reliquat du régime de ZABA pour somaliser l'Afrique du Nord de l'Egypte à la Mauritanie.
Dans son intervention d’hier sur la chaine Attounisia, Le Général Rachid Ammar a mis en demeure toute la classe politique pour trouver une solution urgente à la crise multidimensionnelle que connait la Tunisie depuis 30 mois car le pays est réellement menacé dans ses fondements. Face à tout ce qui menace sa cohésion, sa sécurité et surtout son identité, il est temps pour remettre les pendules à l’heure et repenser la feuille de route. Ce qu’il faudra impérativement, c’est un sursaut, un réveil, une prise de conscience, sans lesquels les lendemains pourraient être dramatiques pour tous les tunisiens et tunisiennes sans exception. Il s’agit pour la Tunisie de retrouver un consensus fondé sur l’unité nationale qui constitue le fondement et la base de toute stabilité et de tout développement économique et social du pays, seul fondement valable pour construire une Tunisie nouvelle, démocratique, solidaire et surtout unie.
Dans son intervention d’hier sur la chaine Attounisia, Le Général Rachid Ammar a mis en demeure toute la classe politique pour trouver une solution urgente à la crise multidimensionnelle que connait la Tunisie depuis 30 mois car le pays est réellement menacé dans ses fondements. Face à tout ce qui menace sa cohésion, sa sécurité et surtout son identité, il est temps pour remettre les pendules à l’heure et repenser la feuille de route. Ce qu’il faudra impérativement, c’est un sursaut, un réveil, une prise de conscience, sans lesquels les lendemains pourraient être dramatiques pour tous les tunisiens et tunisiennes sans exception. Il s’agit pour la Tunisie de retrouver un consensus fondé sur l’unité nationale qui constitue le fondement et la base de toute stabilité et de tout développement économique et social du pays, seul fondement valable pour construire une Tunisie nouvelle, démocratique, solidaire et surtout unie.
Le renoncement du Général Ammar à poursuivre son mandat de Chef
d'Etat-Major des Armées est un avertissement et bonne et due forme à tous les
tunisiens et tunisiennes et plus particulièrement à la classe politique au
pouvoir ou dans l’opposition. Le système actuel est caduc et qu’il faudra le
repenser.
Pour le moment, rien n’indique qu’il y a au sein de la classe
politique un homme ou une femme capable de sortir le pays de son impasse. Dans
ce cas, il ne reste qu’une solution prévoyant de faire table rase de
l’expérience fâcheuse post 14 janvier 2011 et reconstruire la maison Tunisie à
travers une Conférence Nationale Souveraine des Forces Vives de la Nation.
L’entreprise de déconstruction de la République et de l’Etat unitaire se
poursuit à un rythme inquiétant, l’économie et les finances publiques ont
franchi toutes les lignes rouges. Cette course vers la somalisation de notre
pays ne pourrait être arrêté sans
prendre des mesures courageuses : (i) mettre fin aux activités de la mafia-affariste qui
détruit chaque jour une partie de notre économie et les finances de l’Etat, (ii) organiser la lutte
contre les fossoyeurs de la République par une approche systémique. L’approche
sécuritaire et militaire ne peut durer éternellement – c’est le piège tendu
pour notre armée. La guerre dissymétrique est toujours au profit des bandes
obscurantistes qui sont financés par l’international wahhabisme-obscurantiste. (iii) nous équiper en matière de renseignements pour
prévenir les sabotages et les opérations terroristes. Seul un organisme public
disposant de moyens humains, logistiques et financiers serait à même de mettre
la Tunisie à l’abri du terrorisme et du désordre ravageur. La Tunisie sera plus forte, au moindre coût, en
mettant en place un véritable FBI tunisien, républicain, citoyen, intelligent,
doté d’une capacité d’espionnage capable d’assurer à la Tunisie son
indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale. Autrement dit, le
peuple tunisien exige un système fiable, pérenne en matière de défense et
de sécurité répondant aux attentes de la République.
Si nous ne saisissons pas cette occasion pour colmater les brèches
de la désunion, la Tunisie implosera, en peu de temps, en quelques émirats
téléguidés par le sionisme international et les ennemis de l’Islam.
Le peuple tunisien est-il capable de comprendre le message
codé du Général Ammar ? Dans l’affirmative, il doit le prouver. Dans la
négative, il doit se préparer au chaos, sachant qu’il est difficile
de faire des pronostics exacts sur la gravité et la durée de cette période de
chaos ...
La décision du Général Ammar est arrivée au bon moment. Elle
est nécessaire et ne constitue nullement un abandon de la Tunisie. C'est un
électrochoc utile pour pousser la classe politique et le peuple à réagir et à exiger
une solution globale pour notre pays. Je pense que cette intention-détermination
est tout à fait logique et réfléchie qui sera suivie par d’autres initiatives
salvatrices pour notre pays. Rien d'étonnant si Rachid
Ammar sera notre Général De Gaule.
Pour terminer, il est légitime que les tunisiens et
tunisiennes se demandent pourquoi, le Général Rachid Ammar a-t-il considéré que
la légitimité électorale s’est éteinte avec l’assassinat du Leader Chokri
Belaid, secrétaire général de parti des patriotes démocrates ? Probablement, considère-t-il
que le pouvoir qui n’arrive pas à protéger les acteurs politiques n’est plus
digne de continuer à gouverner ? Plus grave encore, a-t-il des indices d’implication
des gourous dans l’élimination physique du premier opposant tunisien ? Les
déclarations du Général Ammar corroborent parfaitement avec celles de l’ex-premier
ministre Jbali qui a déclaré sur Mosaïque FM que « cet incident est une
violence politique, qui ne se limite pas désormais aux paroles, mais il a pris
un dangereux tournant, en utilisant les armes. ». Jbali a dit en d’autres
termes que les règles de jeu ne sont plus les mêmes et que les balles
remplacent les urnes. D’où sa proposition de congédier tout l’exécutif en le remplaçant par des
technocrates indépendants. Les faucons islamistes ont repoussé cette
proposition car elle contient implicitement une condamnation des partis au
pouvoir.
Le Général Ammar est-il, encore, cette fois-ci, au
rendez-vous pour soutenir une nouvelle feuille de route citoyenne et
participative en phase avec les objectifs de la Révolution ? Lui qui
aurait dit : « Je vais bientôt siffler la fin de la récréation ».
il l’a fait en se rétirant de ses fonctions militaires pour limite d’âge
Récréation signifiant pour nous incompétence, amateurisme, gabegie, diversion,
obscurantisme, absence d’ouverture sur le futur, bref décomposition de la
République au bénéfice du chaos et de la dictature pour masquer ladite
récréation ! Peu importe la polémique surgie à partir de cette
célèbre phrase ! Il conviendrait de dire ou plutôt de proposer un autre
cheminement pour sortir la Tunisie de l’impasse et des risques d’implosion, de
guerre civile, d’autant plus que l’insécurité s’installe à nos frontières
et nous encercle. Cette tâche est du ressort des hommes exceptionnels. Le
Général Rachid AMMAR, serait-il l’un d’entre eux ? Tout laisse à le
croire !