21 décembre 2012

L’Algérie « malade » de la rente pétrolière !


Mihoub Mezouaghi, économiste à l’Agence française de développement a publié une réflexion pertinente pour comprendre le rôle algérien dans la région maghrébine et subsaharienne. 

De notre point de vue, ce papier est fort intéressant par sa lecture du contexte algérien et son balisage de l’incohérence des choix du pouvoir. C’est une bonne première approche. A lire absolument ! 

Pour le moment, l’Algérie n’est utile qu’en tant  que barrage contre la montée islamiste-salafiste-jihadiste. L’Algérie pourrait sans difficulté devenir un grand investisseur aussi bien en Tunisie qu’au Maroc ou en Afrique subsaharienne eu égard à ses réserves en devises et ses revenus énergétiques à l’instar du petit Qatar- impérialisme en moins ! 

Par ailleurs, les autorités algériennes manquent d’imagination pour développer leur pays et se transformer en producteur autre qu’énergétique. A titre d’exemple, le secteur touristique  et divers services logistiques (transport, communication, etc.) peuvent constituer un premier pas vers une diversification de l’offre et une porte de sortie de son isolement. 


Pour lire l'article "Algérie : une trajectoire de puissance régionale incertaine" de Mihoub Mezouaghi 


Mihoub Mezouaghi est actuellement en poste à l’agence de Beyrouth, en charge de la gestion du portefeuille de projets et du suivi de l’aide budgétaire, après avoir occupé le poste d’économiste au département Méditerranée et Moyen-Orient (2006-2010). Titulaire d’un doctorat en sciences économiques, il continue de mener des réflexions sur les modèles de croissance des économies de la Méditerranée. Avant de rejoindre le groupe AFD en 2006, il a mené des activités de recherche en économie de développement à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV, puis à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain à Tunis (centre français de recherche à l’étranger du ministère des Affaires Etrangères, associé au CNRS). Il a également exercé des activités d’enseignement dans des universités françaises et étrangères et a conduit des études d’expertise pour des institutions internationales (Banque mondiale, OCDE, Commission européenne).