Comment peut-on expliquer l’absence du gourou et de son « substitut »
des « festivités » organisées à Bouzid pour commémorer le 17 décembre ?
Comment Marzouki et Ben Jaafar se sont-ils fait piéger en ramassant la colère
et les pierres des bouzidiens ? Pourquoi les services de renseignement de
l’intérieur ont-ils omis d’informer les deux premiers responsables du pays des
risques de dérapage de la part des populations ? Comment Marzouki et MBJ vont-ils
interpréter cette agression-humiliation grave, jamais enregistrée dans notre
pays ? Si cet évènement aussi explicite désavouant le pouvoir actuel
n’infléchit pas sa pratique et sa «politique», grand est le risque d’un vide au
niveau des institutions de l’Etat de droit. Marzouki et MBJ doivent
démissionner pour sauver l’Etat car discrédités voire « grillés ». Ils
ne représentent personne sauf eux-mêmes. Deux personnages pitoyables voire
méprisables par leur acharnement à s’agripper au pouvoir alors que le peuple
les rejette … par des jets de pierres.
Marzouki, machine à discourir, s’est montré démagogue,
populiste s’accrochant à une parole en déphasage avec le pays réel et sa
paupérisation.
Comment expliquer l’absence massive des hauts dignitaires des islamistes à cette manifestation ? Est-ce l’aveu non-dit de leur non participation à la « révolte » populaire -et partant de leur récupération de celle-ci en accaparant le pouvoir.
Comment expliquer l’absence massive des hauts dignitaires des islamistes à cette manifestation ? Est-ce l’aveu non-dit de leur non participation à la « révolte » populaire -et partant de leur récupération de celle-ci en accaparant le pouvoir.
Qu’ils partent tous, qu’ils quittent la scène ! Que cette
pièce de théâtre comico-tragique prenne fin et que de nouveau l’Etat de droit
retrouve sa légitimité grâce au peuple souverain.
Mustapha STAMBOULI
Mustapha STAMBOULI