30 octobre 2011

Un séisme géopolitique : l’Algérie veut intégrer le Commonwealth


L’Algérie aurait l'intention de quitter  la Ligue Arabe et la Francophonie pour intégrer le Commonwealth. Une demande dans ce sens a été introduite par l'Algérie. Elle sera examinée  par l'organisation qui tient sa réunion actuellement en Australie.

Le Commonwealth créé en 1835 au départ au Royaume-Uni, pour intégrer d'anciennes colonies britaniques. Le nom de British Commonwealth of Nations est imaginé par Arthur Balfour lors de la Conférence impériale de 1926. Avec le Statute of Westminster de 1931, il devient le nom officiel de l’Empire britannique.
Aujourd’hui encore le Commonwealth est dirigé par le souverain du Royaume-Uni.
L’originalité du Commonwealth provient de son organisation : les pays membres sont unis par leurs intérêts communs, mais sont autonomes. Ils ne sont liés par aucun traité et peuvent rester neutres lorsqu’un conflit engage un ou plusieurs d’entre eux.
Fin novembre 2009, le Commonwealth compte cinquante-quatre États membres, dont trois n’ont jamais relevé de la couronne britannique (le Mozambique, la Namibie et le Rwanda) et un autre seulement par mandat au Royaume-Uni de la SDN et de l’ONU sur une petite partie de son territoire (le Cameroun).

L’Algérie fait cette démarche pour protester contre les pays du Golfe pour l’intégration du Maroc dans l’espace économique du Golfe

Le rôle joué par la Ligue arabe et des pays du golfe, en particulier Qatar dans l’invasion de la Libye par l’OTAN est pour quelques choses.