Farah Omar, voix intrépide du Sud-Liban,
Dans les méandres du conflit, son récit déchante.
Sur le terrain périlleux, courage inaltérable,
Elle révélait les douleurs, éclairait l'inexprimable.
Rabii Maamari, photographe en quête de mots,
Capturait des récits visuels, des histoires sans égards.
Son objectif, une voix pour les sans-voix muets,
Dans la beauté et la cruauté, son art transcende.
Une frappe israélienne, aveugle, indifférente,
Deux vies précieuses, dans l'ombre de la tourmente.
Pas de distinction entre l'innocent et le combattant,
Leurs vies, éteintes par la violence déchirante.
Farah, flambeau de vérité dans les heures sombres,
Son dévouement, une source d'inspiration, une éclaire.
Rabih, avec sa caméra, témoin des destins en pleurs,
Des instants d'espoir, des tourments du cœur.
Le journalisme pleure une perte immense,
Leurs sacrifices, échos d'une triste démence.
Les yeux ouverts sur les horreurs de la guerre,
Leur héritage guide vers la justice, la lumière.
Farah Omar, Rabii Maamari, héros de la quête,
Défenseurs de la liberté, vérité qui s'apprête.
Noms gravés, mémoires portant leur poids,
Leur flambeau persiste dans la quête du choix.
Aujourd'hui, larmes versées, mais la lutte endure,
Leur héritage, un appel à la paix qui perdure.
Promesse que leur sacrifice n'est pas vain,
Un monde où la vérité règne, où l'amour est témoin.
Reposez en paix, Farah et Rabii, dans l'au-delà,
Vos vies trop tôt interrompues, un écho qui vibra.
Mais dans notre quête, votre héritage demeure,
Une lumière guidant vers un monde meilleur.
Mustapha STAMBOULI
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