01 décembre 2011

La crise économique et financière mondiale menacera-t-elle les programmes de lutte contre le Sida en Afrique ?


La Journée mondiale de lutte contre le sida (anglais : World AIDS Day) est une journée internationale consacrée à la sensibilisation de la pandémie du sida. Elle est organisée tous les 1er décembre de chaque année. Cette journée fut établie le 1er décembre 1988 par l'Organisation mondiale de la santé, en aplication de la résolution des Nations Unies «A/43/15 »
Dans son dernier rapport, l’agence des Nations-Unies pour le sida, ONUSIDA annonce une baisse de 17% du taux d’infection au Syndrome d’Immuno-déficience Acquise (SIDA) à travers le monde, sur une période de 8 ans.
Par ailleurs, 5 personnes dans le monde sont contaminées chaque minute et seuls 2 sur 5 bénéficieront d’un traitement d'autant que la plupart vivent dans des pays dits en voie de développement où, l'accès aux soins est très difficile. L’Afrique reste le continent le plus touché dans le monde.
Le taux d’infection à chuté de 15% en Afrique subsaharienne, par rapport aux 10% en Asie du Sud et du Sud-Est et de 25% en Asie de l’Est. Cette partie du continent est la plus touchée dans le monde. Même si le pays qui enregistre le plus de malades du SIDA est le Swaziland (Afrique Australe).
Les 25 ans et plus touchés en Afrique subsaharienne
Selon l’ONUSIDA, les personnes les plus infectées en Afrique subsaharienne sont âgées de 25 ans et plus. En plus, ces personnes auraient des relations sexuelles stables et seraient pour certains, mariées, veuves ou divorcées. Cela n’empêche qu’en Afrique, les femmes et les enfants restent encore très vulnérables à la maladie même si, une légère amélioration est constatée.

Les spécialistes de la question déclarent que nous avons des preuves que les baisses que nous avons, sont en partie dues, à la prévention.
Généraliser la trithérapie
Signalons que les thérapies antirétrovirales ont fait leurs effets. Elles allongent la vie des malades mais les rendent également moins contagieux, en affaiblissant la charge virale dans le sang. Les trithérapies freinent aussi la transmission mère-enfant. Les spécialistes expliquent que les trithérapies ont permis de réduire considérablement la transmission du virus du SIDA de la mère à l’enfant. Ainsi, environ 200.000 nouvelles infections ont pu être évitées depuis 8 ans selon l’ONUSIDA. 

Espérance de vie quasi-inexistante dans les pays pauvres
L’espérance de vie augmente dans les pays riches, contrairement à une chute fulgurante sur le continent Africain. Cela s’explique par le manque de moyens pour ce continent qui a beaucoup de mal à subvenir à toutes les demandes d’une population dont la presque totalité vit sous le seuil de pauvreté.
A bien des égards, l’année qui vient de s’écouler est une année de transition – et d’accélération. Nombreux sont les pays qui réexaminent leurs stratégies nationales de lutte contre le sida. Bien que l’engagement politique dans le domaine du sida soit plus déterminé que jamais, les récents développements dans le monde de la finance constitueront pour beaucoup un test de cette détermination.
Les Programmes contre le SIDA en Afrique trop dépendants des donateurs
Les programmes de lutte contre le sida en Afrique dans leur grande majorité subiront les effets de la récession économique et il se posera à terme la problématique de la poursuite ou même de la survie des activités de prévention de traitement et de prise en charge thérapeutique des patients.
L’Afrique dépend excessivement des financements des bailleurs de fonds extérieurs en matière de lutte contre le sida ainsi avec la nouvelle donne, les perspectives sont très mauvaises.
A ce jour presque tous les Etats africains engagés dans la lutte contre le sida continuent à recevoir des financements à travers des partenariats bilatéraux et multilatéraux ou encore à travers des fonds mis à disposition par des fondations comme par exemple les fondations Clinton et Bill Gates aux Etats-Unis. A l’opposé de cette stratégie que privilégient les Etats, à savoir organiser la riposte au sida grâce aux "millions de dollars" des donateurs, le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) les invite plutôt à introduire la lutte contre le sida dans les Stratégies nationales de réduction de la pauvreté. Le sida, écrit le PNUD, devenant le principal obstacle à la réduction de la pauvreté, il faut alors le placer au centre des stratégies de réduction de la pauvreté. Ces stratégies doivent comporter des engagements précis des buts à moyen terme et des objectifs concrets à court terme liés à la prévention, au traitement ainsi qu’à la gestion de l’impact socio-économique de la maladie Nonobstant, les Etats attendent toujours les fonds provenant de l’extérieur.
Malheureusement dans ce domaine, le sida ne saurait être une exception, c’est toute la santé en Afrique qui dépend dans sa globalité des financements venant de l’extérieur. En 2008, l’OMS indiquait que plus de 20% des dépenses totales de santé de 48% des pays de la région africaine de l’OMS sont financées par des sources externes. Et l’OMS de s’interroger sur la problématique liée à l’efficacité de l’aide internationale et sur les stratégies à mettre en place pour s’affranchir de la dépendance à l’égard de cette aide. Les africains devront orienter leur stratégie de développement spécialement vers la santé et l’éducation, outils privilégiés pour éradiquer ce fléau introduit dans le continent pour des objectifs obscurs.
Pour  beaucoup de scientifiques, le virus du sida est un virus créé par l'homme grâce à des techniques de génie génétique et introduit délibérément, parmi certaines couches choisies de la population, dans le cadre d'une expérimentation secrète de guerre biologique scientifique. Une énorme conspiration du silence organisée par les scientifiques en place a permis de tenir le public dans l'ignorance de ces faits. Les scientifiques affirment que ni l'épidémie du sida ni ce virus totalement inconnu il y a encore 25 ans ne sont des "accidents de la nature", mais au contraire, des "armes biologiques" dirigées contre une population-cible. « Le virus du sida est si différent de par sa structure de tout autre virus connu qu'il ne peut absolument pas avoir été formé par notre mère, la Nature ». Pour lui, aucun doute, les virologues et les immunologistes ont su, dès le départ, ce qu'est réellement le virus du sida. Toujours selon les spécialistes, le virus du sida aurait été introduit, délibérément ou/et par accident, dans les vaccins utilisés en 1978 lors de la campagne de vaccination expérimentale contre l'hépatite B des homosexuels.
Terminons avec une note positive !
La découverte d'un vaccin, qui permettrait de réduire de près d'un tiers les risques d'infection du sida, représente un réel espoir et ouvre de nouvelles perspectives. Nous pensons que  la recherche vaccinale est au point mort suite aux nombreux échecs qu'elle avait essuyé au cours des dernières années. Mais nous demeurons très loin du but, et les efforts en termes de mise sous traitement pour les personnes déjà infectées doivent être poursuivis.