La Journée
mondiale de lutte contre le sida (anglais : World AIDS Day) est une journée internationale consacrée à la sensibilisation de la pandémie du sida.
Elle est organisée tous les 1er décembre de chaque année.
Cette journée fut établie le 1er décembre 1988 par l'Organisation mondiale de la
santé, en aplication de la résolution des Nations Unies «A/43/15 »
Dans son dernier rapport, l’agence des
Nations-Unies pour le sida, ONUSIDA annonce une baisse de 17% du taux
d’infection au Syndrome d’Immuno-déficience Acquise (SIDA) à travers le monde,
sur une période de 8 ans.
Par ailleurs, 5 personnes dans le monde
sont contaminées chaque minute et seuls 2 sur 5 bénéficieront d’un traitement
d'autant que la plupart vivent dans des pays dits en voie de développement où,
l'accès aux soins est très difficile. L’Afrique reste le continent le plus
touché dans le monde.
Le taux d’infection à chuté de 15% en
Afrique subsaharienne, par rapport aux 10% en Asie du Sud et du Sud-Est et de
25% en Asie de l’Est. Cette partie du continent est la plus touchée dans le
monde. Même si le pays qui enregistre le plus de malades du SIDA est le
Swaziland (Afrique Australe).
Les 25 ans et plus touchés en Afrique
subsaharienne
Selon l’ONUSIDA, les personnes les plus
infectées en Afrique subsaharienne sont âgées de 25 ans et plus. En plus, ces
personnes auraient des relations sexuelles stables et seraient pour certains,
mariées, veuves ou divorcées. Cela n’empêche qu’en Afrique, les femmes et les
enfants restent encore très vulnérables à la maladie même si, une légère
amélioration est constatée.
Les spécialistes de la question déclarent que nous avons des preuves que les baisses que nous avons, sont en partie dues, à la prévention.
Les spécialistes de la question déclarent que nous avons des preuves que les baisses que nous avons, sont en partie dues, à la prévention.
Généraliser la
trithérapie
Signalons que les thérapies antirétrovirales ont
fait leurs effets. Elles allongent la vie des malades mais les rendent
également moins contagieux, en affaiblissant la charge virale dans le sang. Les
trithérapies freinent aussi la transmission mère-enfant. Les spécialistes
expliquent que les trithérapies ont permis de réduire considérablement la
transmission du virus du SIDA de la mère à l’enfant. Ainsi, environ 200.000
nouvelles infections ont pu être évitées depuis 8 ans selon l’ONUSIDA.
Espérance de vie quasi-inexistante dans les pays pauvres
Espérance de vie quasi-inexistante dans les pays pauvres
L’espérance de vie augmente dans les pays riches,
contrairement à une chute fulgurante sur le continent Africain. Cela s’explique
par le manque de moyens pour ce continent qui a beaucoup de mal à subvenir à
toutes les demandes d’une population dont la presque totalité vit sous le seuil
de pauvreté.
A bien des égards, l’année qui vient de s’écouler
est une année de transition – et d’accélération. Nombreux sont les pays qui
réexaminent leurs stratégies nationales de lutte contre le sida. Bien que
l’engagement politique dans le domaine du sida soit plus déterminé que jamais,
les récents développements dans le monde de la finance constitueront pour
beaucoup un test de cette détermination.
Les Programmes contre
le SIDA en Afrique trop dépendants des donateurs
Les programmes de
lutte contre le sida en Afrique dans leur grande majorité subiront les effets
de la récession économique et il se posera à terme la problématique de la
poursuite ou même de la survie des activités de prévention de traitement et de
prise en charge thérapeutique des patients.
L’Afrique dépend
excessivement des financements des bailleurs de fonds extérieurs en matière de
lutte contre le sida ainsi avec la nouvelle donne, les perspectives sont très mauvaises.
A ce jour presque
tous les Etats africains engagés dans la lutte contre le sida continuent à
recevoir des financements à travers des partenariats bilatéraux et
multilatéraux ou encore à travers des fonds mis à disposition par des
fondations comme par exemple les fondations Clinton et Bill Gates aux Etats-Unis.
A l’opposé de cette stratégie que privilégient les Etats, à savoir organiser la
riposte au sida grâce aux "millions de dollars" des
donateurs, le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) les
invite plutôt à introduire la lutte contre le sida dans les Stratégies
nationales de réduction de la pauvreté. Le sida, écrit le PNUD, devenant le
principal obstacle à la réduction de la pauvreté, il faut alors le placer au
centre des stratégies de réduction de la pauvreté. Ces stratégies doivent
comporter des engagements précis des buts à moyen terme et des objectifs
concrets à court terme liés à la prévention, au traitement ainsi qu’à la
gestion de l’impact socio-économique de la maladie Nonobstant, les Etats
attendent toujours les fonds provenant de l’extérieur.
Malheureusement dans
ce domaine, le sida ne saurait être une exception, c’est toute la santé en
Afrique qui dépend dans sa globalité des financements venant de l’extérieur. En
2008, l’OMS indiquait que plus de 20% des dépenses totales de santé de 48% des
pays de la région africaine de l’OMS sont financées par des sources externes.
Et l’OMS de s’interroger sur la problématique liée à l’efficacité de l’aide
internationale et sur les stratégies à mettre en place pour s’affranchir de la
dépendance à l’égard de cette aide. Les africains devront orienter leur
stratégie de développement spécialement vers la santé et l’éducation, outils privilégiés
pour éradiquer ce fléau introduit dans le continent pour des objectifs obscurs.
Pour beaucoup de scientifiques, le virus du sida
est un virus créé par l'homme grâce à des techniques de génie génétique et
introduit délibérément, parmi certaines couches choisies de la population, dans
le cadre d'une expérimentation secrète de guerre biologique scientifique. Une
énorme conspiration du silence organisée par les scientifiques en place a
permis de tenir le public dans l'ignorance de ces faits. Les scientifiques affirment
que ni l'épidémie du sida ni ce virus totalement inconnu il y a encore 25 ans
ne sont des "accidents de la nature", mais au contraire, des
"armes biologiques" dirigées contre une population-cible. « Le virus
du sida est si différent de par sa structure de tout autre virus connu qu'il ne
peut absolument pas avoir été formé par notre mère, la Nature ». Pour lui,
aucun doute, les virologues et les immunologistes ont su, dès le départ, ce
qu'est réellement le virus du sida. Toujours selon les spécialistes, le virus
du sida aurait été introduit, délibérément ou/et par accident, dans les vaccins
utilisés en 1978 lors de la campagne de vaccination expérimentale contre
l'hépatite B des homosexuels.
Terminons avec une
note positive !
La découverte d'un
vaccin, qui permettrait de réduire de près d'un tiers les risques d'infection
du sida, représente un réel espoir et ouvre de nouvelles perspectives. Nous
pensons que la recherche vaccinale est au
point mort suite aux nombreux échecs qu'elle avait essuyé au cours des
dernières années. Mais nous demeurons très loin du but, et les efforts en
termes de mise sous traitement pour les personnes déjà infectées doivent être
poursuivis.