La bonne nouvelle vient d’Egypte : la Haute Cour
constitutionnelle s’est prononcée aujourd'hui sur l’inconstitutionnalité
des lois sur l’ostracisme politique et les législatives, le maintien de Ahmed
Chafiq au second tour de la présidentielle et la dissolution des chambres du
parlement à dominante islamiste / salafiste.
La décision irrévocable de la cour a ouvert la voie à la dissolution du Parlement, en jugeant "illégales" les conditions d'élection de l'ensemble des députés.L'arrêt de la HCC a provoqué la colère des Frères musulmans qui ont parlé d'un véritable "coup d'Etat" des militaires !
La jurisprudence internationale nous permet de
faire de même et dissoudre l’ANC et mettre une nouvelle transition gérée, cette
fois-ci, par des personnalités indépendantes et compétentes.
Le scénario égyptien a été validé par Washington avant sa publication. L’Occident ne serait-il pas en train de concocter une solution similaire pour la Tunisie ? Le contraire m’étonne !
Le scénario égyptien a été validé par Washington avant sa publication. L’Occident ne serait-il pas en train de concocter une solution similaire pour la Tunisie ? Le contraire m’étonne !
Pourquoi le ministre de l’intérieur a-t-il interdit la manifestation de demain ?
La rencontre de ce dernier avec le Chef d’Etat Major était-elle pour quelque
chose ?
En absence d’une Haute Cour Constitutionnelle en Tunisie et eu égard du «désert constitutionnel» née de la liquidation de la Constitution du pays, l’opposition doit se référer à une juridiction internationale pour statuer sur l’article 15 de la loi électorale. Cet article est en contradiction flagrante avec le Protocole facultatif au Pacte international sur les droits civiques et politiques pour obtenir réparation, conformément à son l’article 25 alinéa (b) d’autant plus que la Tunisie l’avait adopté, ce qui nous autorise à affirmer que la loi est caduque, de même que ce qui en découlerait ...
En absence d’une Haute Cour Constitutionnelle en Tunisie et eu égard du «désert constitutionnel» née de la liquidation de la Constitution du pays, l’opposition doit se référer à une juridiction internationale pour statuer sur l’article 15 de la loi électorale. Cet article est en contradiction flagrante avec le Protocole facultatif au Pacte international sur les droits civiques et politiques pour obtenir réparation, conformément à son l’article 25 alinéa (b) d’autant plus que la Tunisie l’avait adopté, ce qui nous autorise à affirmer que la loi est caduque, de même que ce qui en découlerait ...
Voila enfin le bon scénario: candidature de Chafik confirmée, parlement dissout... L’Egypte retrouve le chemin de la démocratie! Encore une fois, l’Egypte surprend le monde entier avec son coup d’Etat constitutionnel !