08 février 2018

Liste noire LBA/FT : Nous méritons la sanction ...

Les questions que nous devons poser suite au blacklistage de la Tunisie par l'UE sont les suivantes :
1. La Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), instituée par l’article 118 de la loi organique n°2015-26 du 7 août 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent, a-t-elle joué efficacement son rôle d’analyse des déclarations concernant les opérations et transactions suspectes (DS) ?

13 janvier 2018

Fiction ! ... Et si on privatisait la gestion de la BCT pour éviter la banqueroute ?

Notre monnaie nationale subit depuis 7 ans un glissement inquiétant par rapport aux principales monnaies et cette dépréciation ne va pas s'arrêter demain, car l'Etat dépense de l'argent qu'il ne possède pas et que la productivité de l'appareil économique est calamiteuse.
Si on ne fait rien en toute urgence, le dinar perdrait 90% de sa valeur d'ici 7, correspondant à la fin du second mandat de BCE.
Si la BCT n'arrive pas à contenir l'inflation à des niveaux relativement bas de 1 à 2%, je serai tenté de proposer de privatiser la gestion de la BCT, en impliquant les grandes banques de la place et en engageant les meilleures compétences nationales afin de nous éviter la faillite et la banqueroute.
Sur le plan technique l'opération est faisable (un cahier de charges bien ficelé, un conseil de surveillance compétent et surtout un arsenal juridique coercitif, etc... . Ce schéma institutionnel retire à la BCT la création monétaire. Le Ministère des Finances pourrait s'en occuper. La question est d'ordre philosophique et politique. Qu'en pensez-vous ?

Mustapha STAMBOULI

12 janvier 2018

BCE maîtrise-t-il le pays ?

Pourquoi BCE adopte-t-il une position de spectateur dans la crise qui secoue le pays ? Attend-il le pourrissement irréversible pour sortir de son silence inquiétant ?Son silence traduit-il sa confiance absolue au système sécuritaire et militaire ? En tout cas, il doit expliquer au peuple tunisien les dessous de ce complot contre l'Etat dans les prochaines jours et ce avant la fin de la semaine ? Il doit maintenant expliciter sa feuille de route pour remettre le pays en marche, car le retour des investisseurs exige une vision claire et un Etat fort. Sans cela, nous risquons le pire et le pire dans ce cas , une récession de plusieurs points et une inflation à deux chiffres, ce qui va aggraver la situation sociale favorisant ainsi un réel soulèvement populaire pouvant défaire la 2ème République.

10 mai 2017

La mafia lance une OPA sur l'ISIE ...

La démission du trio de l'ISIE est la partie émergée de l’iceberg. En effet, après l'introduction de trois nouveaux membres de l'ISIE, le conseil de cette dernière est devenue inopérant, car les nouveaux arrivés sont loin d'être indépendants et "cleans" . Par ailleurs, le licenciement ou plutôt la fin de détachement de 12 experts de l'exécutif de l'ISIE est une manœuvre visant à bloquer le fonctionnement de l'ISIE.
Qui est en train de tirer les ficelles ? Pourquoi cherche-t-on à saboter l'ISIE ?
La réponse est simple : la mafia politico-financière, après avoir pourri l'économie, les partis politiques, maintenant elle cherche à mettre la main sur l'ISIE. SARSAR a raison de démissionner afin de pouvoir alerter le peuple tunisien.
Le cancer mafieux a atteint l'organe essentiel de la démocratie. L'ISIE, dans sa version présente, est cliniquement morte. Si on fait rien, nous aurons une dictature affreuse, fasciste à l'instar de la "Merdoganland"....
En démissionnant deux jours avant le discours dit historique du président, SARSAR cherche-t-il à défier le chef de l'Etat ? Si ce dernier ignore cette démission, cela veut dire qu'il est passivement complice de toutes les manœuvres visant à mettre à genou l'ISIE. S'il en parle mais sans mettre le doigt sur la plaie, ceci voudrait dire qu'il est complètement déconnecté et mal entouré. L'honneur du président de la République est en jeu.

Mustapha STAMBOULI

21 avril 2017

Nous sommes tous coupables de l'effondrement du dinar ...

Madame ZRIBI, ministre des finances,  a-t-elle commis une faute grave par sa déclaration sur la surévaluation du dinar ? A-t-elle réfléchi une seule seconde avant d'annoncer cette catastrophe (valeur réelle l'Euro est de 3 dinars) ?

Comment les opérateurs économiques vont-ils encaisser cette volte-face du Ministre des Finances ?
En tout cas, moi je pense qu'elle ne réalise pas l'ampleur de sa déclaration. A sa place, je démissionnerai et je demanderai des excuses au peuple tunisien ...

Si Chahed ne limoge pas ZREBI, cela veut dire que cette dernière avait agit sur instruction du FMI. Dans ce cas, la situation devient plus grave et inacceptable.

13 avril 2017

Echec de la mission FMI en Tunisie : YC sortira-t-il indemne ?

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La Tunisie vit un désordre presque total : un gouvernement incapable de gouverner, un président absent, un parlement bloqué par son incompétence et une opposition qui se cherche. Le peuple doute de la capacité de la classe politique à redresser la situation politique, économique et sociale.  Le peuple complètement déçu, risque de rejeter toute la classe politique.

05 avril 2017

L’Islam doit être contemporain ou ne sera pas !

Nos chercheurs en sciences humaines (philosophes, sociologues, anthropologues, psychologues, etc…) doivent participer activement dans l’interprétation contemporaine et intelligente du système religieux pour éviter à ce dernier l’implosion.

L’Islam doit s’adapter à notre époque et non l’inverse. L’islam doit nous offrir la source du bonheur et de l’épanouissement personnel. Il doit aussi permettre toutes les communautés de vivre ensemble sans violence ni haine. Si nous n’arrivons pas à trouver la bonne interprétation, cela voudrait dire que nous n’avons rien compris à l’Islam.

L’Eglise a bien admis depuis plusieurs siècles que la religion doit refléter l’état du progrès humain. Le Pape François est sur le point de révolutionner le christianisme afin de le rendre accessible à tous et toutes. Nous devons tirer toutes les conclusions de cette démarche transparente, éclairée de métamorphose de l’Eglise …

Faute de quoi, notre archaïsme religieux pourrait porter atteinte à notre religion. 

L’Islam doit être contemporain ou ne sera pas !

Mustapha STAMBOULI

04 avril 2017

BTA ou planche à billets, c'est kif kif !

Le refinancement des banques par la banque centrale en 2010 était de l’ordre de 0,5 Milliard de DT, alors qu’il est en 2017 de l’ordre de 9,6 Milliards DT, soit une augmentation de 18 fois en l’espace de 7 ans. Est-ce normal ce dérapage ? Quelles sont les conséquences de cette forte création monétaire sur l’économie tunisienne et surtout sur la parité de la monnaie nationale ? En tout cas, l’impact direct de cette création monétaire est l’inflation galopante estimée à 11% et la dépréciation du dinar par rapport aux principales devises de l’ordre de 12% annuellement.

14 mars 2017

Tounès Al Aamal (TA), un parti forcément alternatif !

Le paysage politique tunisien vient donc de s’enrichir grâce à la naissance d’un nouveau parti qui ne ressemble pas aux autres. « Tounès Al Aamel ». C' est un parti alternatif qui compte faire le contrepoids aux partis islamo-conservateurs. Notre parti sera forcément un parti de gauche (social-démocrate), puisqu'il regroupe les bourguibistes, les hachedistes et les écologistes. Ce mélange savant de l'humanisme bourguibien teinté de laïcité, de la a lutte ouvrière hachadiste et enfin les valeurs universelles de préservation de la nature et de l'environnement. Notre mouvement enfantera forcément des courants et des sensibilités complémentaires pour créer une dynamique à l'intérieur du parti.

12 mars 2017

Osons bouger la Tunisie !

« La tâche est grande 
On y suffit à peine. 
Il faut d’abord refaire la vie, 

Une fois faite on pourra la chanter. (….) »
Vladimir Maïakovski


Mon désir personnel est de rassembler tous les "électrons libres" de notre pays et ils sont nombreux et nombreuses pour face à cette bande d'incapables qui est en train de phagocyter la Tunisie.
Ensemble, nous pourrons dégager ces fossoyeurs de la République.
Ensemble, nous sortirons notre pays de la crise systémique.
Ensemble, nous redonnons le pouvoir au peuple à travers une décentralisation accrue.
Ensemble, nous établirons une République citoyenne qui donne les mêmes droits aux hommes et aux femmes.