La démission du trio de l'ISIE est la partie émergée de l’iceberg. En effet, après l'introduction de trois nouveaux membres de l'ISIE, le conseil de cette dernière est devenue inopérant, car les nouveaux arrivés sont loin d'être indépendants et "cleans" . Par ailleurs, le licenciement ou plutôt la fin de détachement de 12 experts de l'exécutif de l'ISIE est une manœuvre visant à bloquer le fonctionnement de l'ISIE.
Qui est en train de tirer les ficelles ? Pourquoi cherche-t-on à saboter l'ISIE ?
La réponse est simple : la mafia politico-financière, après avoir pourri l'économie, les partis politiques, maintenant elle cherche à mettre la main sur l'ISIE. SARSAR a raison de démissionner afin de pouvoir alerter le peuple tunisien.
Le cancer mafieux a atteint l'organe essentiel de la démocratie. L'ISIE, dans sa version présente, est cliniquement morte. Si on fait rien, nous aurons une dictature affreuse, fasciste à l'instar de la "Merdoganland"....
En démissionnant deux jours avant le discours dit historique du président, SARSAR cherche-t-il à défier le chef de l'Etat ? Si ce dernier ignore cette démission, cela veut dire qu'il est passivement complice de toutes les manœuvres visant à mettre à genou l'ISIE. S'il en parle mais sans mettre le doigt sur la plaie, ceci voudrait dire qu'il est complètement déconnecté et mal entouré. L'honneur du président de la République est en jeu.
Mustapha STAMBOULI
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