12 mars 2017

Osons bouger la Tunisie !

« La tâche est grande 
On y suffit à peine. 
Il faut d’abord refaire la vie, 

Une fois faite on pourra la chanter. (….) »
Vladimir Maïakovski


Mon désir personnel est de rassembler tous les "électrons libres" de notre pays et ils sont nombreux et nombreuses pour face à cette bande d'incapables qui est en train de phagocyter la Tunisie.
Ensemble, nous pourrons dégager ces fossoyeurs de la République.
Ensemble, nous sortirons notre pays de la crise systémique.
Ensemble, nous redonnons le pouvoir au peuple à travers une décentralisation accrue.
Ensemble, nous établirons une République citoyenne qui donne les mêmes droits aux hommes et aux femmes.
Pour cela, nous privilégions une démarche progressive de prise de pouvoir : d'abord, le pouvoir local et régional, par la suite, nous viserons le pouvoir central. En plaçant la politique des étapes au cœur de notre stratégie, nous voulons atteindre un objectif qui nous unit tous et toutes à savoir l'émancipation définitive de la Tunisie.
Notre objectif premier est de barrer la route à l'extrême droite religieuse et à la droite affairiste voire mafieuse. L'alliance scellée par ces deux courants politiques est une grave menace pour la démocratie et les libertés. Nous combattons cette alliance parce que son approche est fondée principalement sur la confiscation du pouvoir. Cette alliance porte un projet préparant le terrain pour une nouvelle colonisation "new-ottomane". ...

Notre tâche principale est de chasser cette classe politique pourrie qui hypothèque l'avenir de nos enfants et plombe notre pays. Les hommes politiques en poste nous ont conduits dans une impasse, une société éclatée, une économie sous perfusion. Pour en sortir, nous aurons besoin à terme d'un renouvellement de la classe politique. La mutation que nous pressentons se fera par étapes, mais elle est inéluctable.

La Tunisie doit prendre urgemment des décisions lourdes de conséquences afin d'éviter la faillite et son corollaire le chaos. Le pouvoir (président, gouvernement et ARP) actuel est-il capable de prendre de telles décisions ? De mon point de vue non, car ce pouvoir est faible et peu représentatif du peuple tunisien. Seuls une conférence nationale souveraine et un référendum peuvent aider la Tunisie à sortir du tunnel. Tounès Al Aamal fera tout pour que cette démarche soit retenue pour résoudre la quadrature du cercle de la crise tunisienne. Nous allons rentrer en contact avec tous les partis politiques et la société civile pour les sensibiliser sur l'opportunité d'une tel processus de prise de décisions.

Notre classe politique doit méditer cette sage parole si profonde ... "Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent." 

Mustapha STAMBOULI, le 12 Mars 2017

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