01 mai 2013

Sécurité intérieure : Quand le doute s'installe....


Les barbus ont franchi un nouveau palier de rancœur et de haine en s’attaquant massivement depuis deux jours à la souveraineté de l’Etat. Les évènements de Jbel Châambi prouvent que le pays est mal géré depuis le 14 janvier. Tous gouvernements sont responsables du dérapage de la sécurité intérieure.
Nous exprimons notre solidarité envers toutes les victimes de la garde nationale et de la sécurité républicaine de cette barbarie. Ces actes horribles dénotent que les ennemis de la République sont des incultes, ennemis de la République. Résistons, Résistons, Résistons, et unissons-nous contre ces barbares intolérants et arriérés. 


Cette barbarie doit être condamnée par le pouvoir et sans délai, autrement, nous le considérons comme complice. Espérons que le peuple se réveille et comprenne les objectifs réels de ces énergumènes : la division et la haine pour affaiblir l’Etat, démoraliser le peuple et instaurer un pouvoir théocratique, c’est-à -dire confisquer toutes les libertés et faire des femmes des esclaves et des hommes des abrutis.
Ces salafistes obscurantistes décrédibilisent notre culture islamique et notre passé glorieux multiculturel. Sachez que ces pourris sont à la solde du Mossad et manipulés par des intérêts golfiques en cheville avec Israël.
Si le pouvoir politique refuse de prendre ses responsabilités pour endiguer le danger salafiste avant qu’il ne soit trop tard, c’est à l’Institution Militaire, garante de la République et de ses institutions, de prendre l’initiative pour mettre fin à cet état de gabegie et de guerre civile unilatérale.
Aujourd’hui plus que jamais, il convient de se demander : à qui profite cette gabegie ? La société civile a le devoir de faire face à ce phénomène de radicalisation et de l’extrémisme religieux cherchant à anéantir l’Etat tunisien.

Cet état de dégradation de la sécurité met le pays à deux doigts de l’implosion. Compte tenu des conséquences graves qui découleront de cette situation, nous appelons avec force à une refonte rapide et objective de la feuille de route pour préserver ce qui reste de la République et nous éviter une « libyanisation » de la Tunisie. Cette feuille de route pourrait se résumer en trois axes-actes : 

(1) activation, sans délai, de la Constitution de 1959, 

(2) dissolution du pouvoir provisoire et son remplacement par des instances intérimaires, 

(3) lancement d’une opération d’épuration de la Tunisie de ces éléments salafistes et mafieux.

Sans la mise en œuvre rapide de cette feuille de route, la Tunisie sombrera dans la violence et l’instabilité. En seront personnellement responsables les trois présidents. Nous demandons à l’Armée Nationale d’intervenir rapidement pour mettre fin à cette gabegie. Appelons à la mobilisation nationale pour la sauvegarde de la République. 

Mustapha STAMBOULI