En réaction à la millionième campagne de lutte contre le commerce informel au centre ville de Tunis qui a choisi les trottoirs comme lieu de vente de vêtements, produits alimentaires et autres gadgets, je vous propose ce papier humoristique traitant de cette affaire qui a secoué tout le pays et a mis en émoi notre chère nomenclature politique.La lutte contre le commerce anarchique, c'est comme essayer de dresser un chien qui fait pipi partout : ça peut être un vrai casse-tête, mais avec un peu d'humour, on peut y arriver !
Alors, nos super-héros des autorités locales et nationales ont mis au point différentes stratégies pour gérer ce joyeux bordel :
Tout d'abord, ils ont décidé de mettre en place des réglementations locales. C'est comme si on dressait le commerce sauvage en lui disant "Eh toi, oui toi là-bas, tu as le droit de vendre, mais seulement ici !". Ils ont donc élaboré des règles, obtention de permis, horaires de fonctionnement et même des emplacements VIP pour les vendeurs.
Et bien sûr, ils ont sorti les grands moyens en appliquant les lois déjà existantes. C'est comme s'ils sortaient leur batte de baseball pour taper sur le commerce illégal de l'espace public, le stationnement sauvage et tout le tralala. Hop, une petite amende par-ci, une voiture en fourrière par-là, et voilà de quoi dissuader les plus téméraires.
Mais attention, nos héros ne sont pas que des justiciers sans cœur. Ils sont également très pédagogues ! Ils organisent des sessions de sensibilisation et d'éducation pour expliquer gentiment aux vendeurs informels les règles du jeu et les conséquences de leurs actes. C'est un peu comme une classe d'école pour adultes, mais avec moins de bavardages.
Et ils ont même pensé à créer des zones dédiées au commerce informel. C'est comme s'ils louaient un terrain de jeu où les vendeurs ont tout le droit de faire leur petit business, tout en préservant les autres zones pour les carnavals et autres joyeusetés.
Et pour être sûr que tout se passe bien, ils travaillent main dans la main avec les forces de l'ordre. C'est un peu comme s'ils faisaient équipe avec Batman et Robin pour faire régner l'ordre et la tranquillité dans la ville. "Stop, commerce sauvage, vous êtes en état d'arrestation !"
Mais voilà, nos autorités ne sont pas que des justiciers. Ils sont également des âmes charitables. Alors, pour les vendeurs qui dépendent du commerce anarchique pour survivre, ils ont mis en place des programmes de réinsertion. C'est un peu comme s'ils disaient : "Hé toi, tu peux faire autre chose dans la vie que vendre des babioles sur les trottoirs, viens on t'aide à trouver une autre voie !"
Et parce que nos super-héros ne sont pas partout à la fois, ils comptent sur les citoyens pour les aider. Ils encouragent donc tout le monde à signaler les activités de commerce anarchique. C'est un peu comme s'ils distribuaient des talkies-walkies à tous les citoyens pour qu'ils deviennent leurs yeux et leurs oreilles. "Citoyens, il est temps de dénoncer les méchants du commerce sauvage !"
Voilà mes amis, la lutte contre le commerce anarchique, c'est un vrai spectacle à elle toute seule. Mais il faut bien noter que chaque ville a ses propres règles et chacun doit trouver son équilibre entre les droits des vendeurs informels et l'ordre public.
Au diable les règles de l'urbanisme, les questions de sécurité ou d'hygiène. Après tout, qui a besoin de trottoirs vides pour se promener ou pour accéder aux magasins ? Les piétons peuvent bien marcher au milieu de la route, slalomant habilement entre les voitures. C'est bon pour la santé, n'est-ce pas ?
Certains esprits chagrins voient dans cette situation l'échec du système, un manque de régulation évident. Mais ne sont-ils pas simplement en retard sur leur temps ? Ne devrions-nous pas plutôt repenser notre vision du commerce ? Peut-être sommes-nous tout simplement témoins d'une nouvelle façon de consommer, une sorte de libération de la nomenclature consumériste.
Alors, chers ami.es, à vous de trancher. Êtes-vous pour ou contre cette révolution des trottoirs ? Personnellement, je trouve cela rafraîchissant, un brin de désordre dans une vie bien trop formatée. Et puis, qui sait, peut-être que bientôt nous assisterons à d'autres révolutions, comme le commerce informel dans les airs ?
Sur ce, je vous laisse méditer sur cette révolution des trottoirs, et n'oubliez pas de regarder où vous mettez les pieds la prochaine fois que vous flânerez dans les rues de Tunis. Qui sait, peut-être trouverez-vous une affaire exceptionnelle au détour d'un trottoir...
Alors, en avant pour cette grande bataille où l'humour est notre meilleure arme !
Mustapha STAMBOULI, le 11/9/2023
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