Dans l'écho des cris éperdus, l'âme s'indigne et s'interroge,
Faut-il invoquer les "tayr ababil" et que leur vol fulgurant nous déloge,
Pour mettre fin aux massacres impitoyables qui ensanglantent Gaza,
Cette terre meurtrie où l'horreur se dresse, plus qu'une triste saga.
Tel un symbole sacré vibrant d'espoir, la Kaaba à la Mecque se dresse,
Mais Gaza, fragile et vulnérable, est tissée de chair humaine, cette détresse,
Au-delà des pierres sacrées, c'est la vie des innocents qui se consume,
Et l'humanité, voilée de larmes, ne saurait tolérer que la mort s'enflamme.
Les "oiseaux des nuées" entendent-ils les cris des pleurs déchirants,
Qui montent des cieux, portant la prière des cœurs saignants,
Dans leur essor céleste, pourfendeurs d'injustices, font-ils halte,
Pour répandre leur justice divine, que la paix et l'amour exaltent ?
Que les ailes de la compassion s'ouvrent, pareilles à tayr ababil,
Pour effleurer chaque horizon, dissipant l'obscurité et l'habile,
Car en chaque être réside une étoile, un astre d'espoir éternel,
Dont la lumière conjuguée abolit les maux, avec ardeur solennelle.
Puissions-nous unir nos voix, nos mots et nos gestes dans ce combat,
Pour que cesse l'horreur, que l'humanité se dresse, droit dans ses droits,
Car Gaza, ce poignant mélange de chair et de vie, est notre reflet,
Et notre devoir est de veiller, ensemble, à ce qu'elle retrouve sa paix.
Mustapha STAMBOULI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire