21 juillet 2025

Le Silence Complice : Quand le Monde Imite l’Autriche et Refuse d’Affronter la Tragédie de Gaza

Face à la souffrance insoutenable à Gaza, le silence, l’indifférence et la passivité collective deviennent des complicités invisibles d’une injustice terrible. Le monde, à l’image de l’Autriche qui enfouit sa tête dans le sable, préfère détourner le regard plutôt que d’agir. Il est urgent de se réveiller, de briser cette inertie mortifère, et de répondre présent à l’appel de l’humanité. Ne laissons pas la froideur de l’indifférence transformer notre conscience en un spectre endormi.

Dans un grand élan de silence et d’immobilisme, le monde semble souvent jouer à l’Autriche, ce monde qui, face à ses responsabilités, préfère enfouir sa tête dans le sable. Le regard fuyant, la parole absente, la conscience endormie face aux crises qui secouent la planète. Aujourd’hui, cette attitude morbide se manifeste cruellement à Gaza, où la barbarie et la mort ravagent des vies innocentes, sans que la majorité ne semble vraiment vouloir voir ou agir. Cette passivité inquiétante interpelle notre humanité tout entière. Jusqu’à quand continuerons-nous à détourner le regard ? Quand cessera cette naïve croyance que l’oubli ou l’indifférence suffisent à faire disparaître la douleur ?

 L'humain et l'Autriche partagent un trait commun : celui de refuser d'affronter la réalité. L'Autriche enfouit sa tête dans le sable, croyant ainsi échapper aux regards et aux jugements, préférant l'illusion d'une sérénité illusoire à la confrontation avec ce qui dérange. De leur côté, les individus adoptent différentes stratégies pour éviter de faire face : le silence pesant, le repli sur soi, ou encore l’effacement total de leur présence dans le tumulte du monde. Mais cette fuite, qu’elle soit collective ou personnelle, ne fait que renforcer la fracture, maintenir le statu quo, et approfondir le mal qui nous afflige.

Il est grand temps de se poser la question : jusqu'à quand continuerons-nous à détourner le regard ? Jusqu'à quand préférerons-nous fermer les yeux sur la douleur, l’injustice et la souffrance plutôt que d’affronter nos responsabilités ? Chaque jour, en évitant la vérité, nous renforçons les murs de l’indifférence, incapables de voir que cette passivité ne nous libère pas, mais nous enferme encore plus. La réalité ne disparaît pas parce que nous la fuyions, elle devient simplement plus difficile à affronter.

L’humain et le monde partagent également un triste trait : celui de refuser d’affronter la vérité collective. Aujourd’hui, à Gaza, la faim, la destruction, et l’extermination déchirent des vies innocentes. Des enfants, des familles, des êtres humains dont le seul crime était de vouloir vivre en paix, sont confrontés à la barbarie. Pourtant, le silence persiste, lourd de complicité silencieuse. Le repli sur soi, l’indifférence, et l’inaction collective deviennent alors autant de complices de cette tragédie et de cette injustice.

Jusqu’à quand continuerons-nous à détourner le regard face à cette souffrance insoutenable ? Jusqu’à quand préférerons-nous fermer les oreilles et tourner la tête plutôt que d’entendre le cri de ceux qui souffrent ? Gaza nous interpelle, elle nous met face à nos responsabilités. Elle nous demande : « Qu’êtes-vous prêts à faire pour mettre fin à ce génocide ? » Mais qui, réellement, répondra à cet appel ? Ne faisons pas l’erreur de croire que la solidarité est une simple question d’émotion passagère ou de discours moralisateur. Elle exige un acte, une action concrète, une volonté ferme de changement.

Nous avons tous un rôle à jouer dans cette crise qui dépasse nos frontières, nos nationalités, nos conforts. La confrontation à la vérité, aussi difficile soit-elle, peut devenir le début d’un chemin vers la justice et l’humanité. Il ne suffit pas de s’indigner, il faut agir. Car, si nous continuons à détourner le regard, nous perpétuons un cycle de souffrance et d’injustice qui nous reviendra, tôt ou tard. La question demeure : serons-nous à la hauteur de cette responsabilité ? Ou continuerons-nous, comme l’Autriche ou l’individu qui ferme les yeux, à faire semblant que tout va s’arranger ?

Le moment est venu de questionner nos silences, de briser nos inerties. L’histoire ne pardonne pas l’inaction. Notre véritable humanité se mesure à notre capacité à regarder en face la douleur des autres et à agir, ensemble, pour un monde plus juste. Gaza nous appelle. Qui osera répondre à cet appel, pour que la justice, la paix et la dignité finissent par triompher ?

Le moment est venu de questionner nos silences, de briser nos inerties. Car si nous persistons à détourner le regard, nous alimentons un cycle de souffrance qui n’épargnera personne, rendant l’injustice insoutenable et notre conscience complice. La véritable humanité se mesure à notre capacité à faire face, à agir avec courage et solidarité. Gaza nous appelle, et il ne suffit pas de compatir ou de détourner le regard. Il faut répondre, concrètement, pour que justice, paix et dignité triomphent enfin. Le choix est entre l’indifférence d’aujourd’hui et l’engagement de demain. La question est : serons-nous à la hauteur de cette responsabilité ? Ou continuerons-nous à faire semblant que tout va s’arranger ?

Ainsi, face à cette tragédie inouïe, nous devons nous interroger sur notre rôle. Non seulement le silence du monde est complice, mais celui de certains pays arabes, qui prétendent défendre la cause palestinienne tout en se tenant éloignés de l’action concrète, est encore plus insupportable. Leur absence de solidarité, leur complicité silencieuse, deviennent des chaînes invisibles qui retiennent la liberté de Gaza et sa dignité. Voici un poème, un cri de colère et d'indignation, qui traduit l’amertume de cette trahison.

Silence lourd des frères qui détournent le regard,
Dans le sable du désert, cachent leur part de honte.
Où est la flamme qui brûlait nos cœurs autrefois ?
Sous les cieux arabes, les étoiles s'éteignent,
Tandis que Gaza pleure, dans la nuit sans répit.

Les discours volent en éclats, sans force ni poids,
Les mots d’amour devenus froids comme le vent,
Les mains qui pourraient s’unir, restent figées,
Tandis que des enfants tombent, inaperçus, oubliés.

Combien de siècles encore pour redresser ce tort ?
Combien de vies à sacrifier dans l’indifférence ?
Le silence complice des puissants nous tue à petit feu,
Mais nous, le peuple, sommes la dernière arme.

Que dirons-nous demain aux martyrs du silence ?
Quand l’histoire nous jugera, que répondrons-nous
À ceux qui moururent dans les ruines d’un rêve ?
Serons-nous des témoins, ou des complices ?

 Gaza ne pleure pas seule. Nous ne pouvons plus être des témoins muets face à l’agonie de nos frères. Le monde arabe doit enfin briser son silence, car l’histoire, comme la vérité, ne pardonne pas l’inaction.

 Mustapha STAMBOULI, 21/07/2025

 

 

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