Face à la souffrance insoutenable à Gaza, le silence, l’indifférence et la passivité collective deviennent des complicités invisibles d’une injustice terrible. Le monde, à l’image de l’Autriche qui enfouit sa tête dans le sable, préfère détourner le regard plutôt que d’agir. Il est urgent de se réveiller, de briser cette inertie mortifère, et de répondre présent à l’appel de l’humanité. Ne laissons pas la froideur de l’indifférence transformer notre conscience en un spectre endormi.
Dans un grand élan de silence et
d’immobilisme, le monde semble souvent jouer à l’Autriche, ce monde qui, face à
ses responsabilités, préfère enfouir sa tête dans le sable. Le regard fuyant,
la parole absente, la conscience endormie face aux crises qui secouent la
planète. Aujourd’hui, cette attitude morbide se manifeste cruellement à Gaza,
où la barbarie et la mort ravagent des vies innocentes, sans que la majorité ne
semble vraiment vouloir voir ou agir. Cette passivité inquiétante interpelle
notre humanité tout entière. Jusqu’à quand continuerons-nous à détourner le
regard ? Quand cessera cette naïve croyance que l’oubli ou l’indifférence
suffisent à faire disparaître la douleur ?
L'humain et l'Autriche partagent un trait commun : celui de refuser d'affronter la réalité. L'Autriche enfouit sa tête dans le sable, croyant ainsi échapper aux regards et aux jugements, préférant l'illusion d'une sérénité illusoire à la confrontation avec ce qui dérange. De leur côté, les individus adoptent différentes stratégies pour éviter de faire face : le silence pesant, le repli sur soi, ou encore l’effacement total de leur présence dans le tumulte du monde. Mais cette fuite, qu’elle soit collective ou personnelle, ne fait que renforcer la fracture, maintenir le statu quo, et approfondir le mal qui nous afflige.
Il est grand temps de se poser la
question : jusqu'à quand continuerons-nous à détourner le regard ? Jusqu'à
quand préférerons-nous fermer les yeux sur la douleur, l’injustice et la
souffrance plutôt que d’affronter nos responsabilités ? Chaque jour, en évitant
la vérité, nous renforçons les murs de l’indifférence, incapables de voir que
cette passivité ne nous libère pas, mais nous enferme encore plus. La réalité
ne disparaît pas parce que nous la fuyions, elle devient simplement plus
difficile à affronter.
L’humain et le monde partagent
également un triste trait : celui de refuser d’affronter la vérité collective.
Aujourd’hui, à Gaza, la faim, la destruction, et l’extermination déchirent des
vies innocentes. Des enfants, des familles, des êtres humains dont le seul
crime était de vouloir vivre en paix, sont confrontés à la barbarie. Pourtant,
le silence persiste, lourd de complicité silencieuse. Le repli sur soi,
l’indifférence, et l’inaction collective deviennent alors autant de complices
de cette tragédie et de cette injustice.
Jusqu’à quand continuerons-nous à
détourner le regard face à cette souffrance insoutenable ? Jusqu’à quand
préférerons-nous fermer les oreilles et tourner la tête plutôt que d’entendre
le cri de ceux qui souffrent ? Gaza nous interpelle, elle nous met face à nos
responsabilités. Elle nous demande : « Qu’êtes-vous prêts à faire pour mettre
fin à ce génocide ? » Mais qui, réellement, répondra à cet appel ? Ne faisons
pas l’erreur de croire que la solidarité est une simple question d’émotion
passagère ou de discours moralisateur. Elle exige un acte, une action concrète,
une volonté ferme de changement.
Nous avons tous un rôle à jouer dans
cette crise qui dépasse nos frontières, nos nationalités, nos conforts. La
confrontation à la vérité, aussi difficile soit-elle, peut devenir le début
d’un chemin vers la justice et l’humanité. Il ne suffit pas de s’indigner, il
faut agir. Car, si nous continuons à détourner le regard, nous perpétuons un
cycle de souffrance et d’injustice qui nous reviendra, tôt ou tard. La question
demeure : serons-nous à la hauteur de cette responsabilité ? Ou
continuerons-nous, comme l’Autriche ou l’individu qui ferme les yeux, à faire
semblant que tout va s’arranger ?
Le moment est venu de questionner
nos silences, de briser nos inerties. L’histoire ne pardonne pas l’inaction.
Notre véritable humanité se mesure à notre capacité à regarder en face la
douleur des autres et à agir, ensemble, pour un monde plus juste. Gaza nous
appelle. Qui osera répondre à cet appel, pour que la justice, la paix et la
dignité finissent par triompher ?
Le moment est venu de questionner
nos silences, de briser nos inerties. Car si nous persistons à détourner le
regard, nous alimentons un cycle de souffrance qui n’épargnera personne,
rendant l’injustice insoutenable et notre conscience complice. La véritable
humanité se mesure à notre capacité à faire face, à agir avec courage et
solidarité. Gaza nous appelle, et il ne suffit pas de compatir ou de détourner
le regard. Il faut répondre, concrètement, pour que justice, paix et dignité
triomphent enfin. Le choix est entre l’indifférence d’aujourd’hui et
l’engagement de demain. La question est : serons-nous à la hauteur de cette
responsabilité ? Ou continuerons-nous à faire semblant que tout va s’arranger ?
Ainsi, face à cette tragédie inouïe,
nous devons nous interroger sur notre rôle. Non seulement le silence du monde
est complice, mais celui de certains pays arabes, qui prétendent défendre la
cause palestinienne tout en se tenant éloignés de l’action concrète, est encore
plus insupportable. Leur absence de solidarité, leur complicité silencieuse,
deviennent des chaînes invisibles qui retiennent la liberté de Gaza et sa
dignité. Voici un poème, un cri de colère et d'indignation, qui traduit
l’amertume de cette trahison.
Silence lourd des frères qui
détournent le regard,
Dans le sable du désert, cachent leur part de honte.
Où est la flamme qui brûlait nos cœurs autrefois ?
Sous les cieux arabes, les étoiles s'éteignent,
Tandis que Gaza pleure, dans la nuit sans répit.
Les discours volent en éclats, sans
force ni poids,
Les mots d’amour devenus froids comme le vent,
Les mains qui pourraient s’unir, restent figées,
Tandis que des enfants tombent, inaperçus, oubliés.
Combien de siècles encore pour
redresser ce tort ?
Combien de vies à sacrifier dans l’indifférence ?
Le silence complice des puissants nous tue à petit feu,
Mais nous, le peuple, sommes la dernière arme.
Que dirons-nous demain aux martyrs
du silence ?
Quand l’histoire nous jugera, que répondrons-nous
À ceux qui moururent dans les ruines d’un rêve ?
Serons-nous des témoins, ou des complices ?
Gaza ne pleure pas seule. Nous ne pouvons plus être des témoins muets face à l’agonie de nos frères. Le monde arabe doit enfin briser son silence, car l’histoire, comme la vérité, ne pardonne pas l’inaction.
Mustapha STAMBOULI, 21/07/2025
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