Dans un monde où les principes sont souvent marchands et la justice malmenée, Ahmed Souab se dresse comme une figure inaltérable de droiture et de courage. Avocat de renom, défenseur acharné des libertés et des droits humains, il a consacré sa vie à porter la voix des opprimés et à lutter pour un État de droit véritable. Aujourd'hui, son nom résonne au-delà des murs du tribunal, et son emprisonnement, injuste et absurde, est un affront à la justice même. Ce n'est pas dans la froideur d'une cellule que Souab trouve sa place, mais dans la lumière de la vérité, là où ses paroles, aussi acérées que son esprit, défendent la dignité humaine. Ce poème rend hommage à un homme qui incarne l'espoir d'un avenir où la justice ne cède jamais devant l'injustice.
Ahmed Souab, avocat de feu et d'acier, jamais soumis,
Il est celui dont la langue est une épée, tranchante et précise,
Le flambeau de la justice dans un monde parfois aveugle.
Cinq années d'ombre ne sauraient éclipser l'éclat de ses convictions,
Ni la profondeur de ses principes, inaltérés par le poids de l’injustice.
Homme de vérité, son âme résonne comme le marteau d’un juge juste,
Retentissant, clair, pur, au-delà des murs qui cherchent à l'étouffer.
Sa voix est une rivière calme et puissante,
Qui, tour à tour, caresse et secoue,
Mordante quand il faut, fraternelle lorsque l'humanité l'exige,
Toujours droite, jamais déviée.
Dans la bataille pour la liberté et l'État de droit,
Il n'est ni un cri déchirant, ni une clameur éphémère,
Mais l’air même de la justice, une respiration profonde,
Qui garde les droits comme on protège une flamme fragile dans la tempête.
Ahmed Souab n’est pas un simple homme,
C’est un principe incarné, un combattant des causes nobles,
Le héros des invisibles, l’ami de ceux qui luttent pour l’élévation de l’humanité.
Son cœur bat au rythme des lois qui nourrissent la cité,
Comme une horloge implacable, fidèle à son éthique et son idéal.
Son lieu naturel n’est pas la froideur d'une cellule,
Mais la chaleur du débat, l’éclat du tribunal,
Là où les idées s'affrontent, les voix s’élèvent pour la vérité,
Non dans l’ombre d’un cachot, mais dans la lumière de la parole.
Son emprisonnement est une dissonance dans la symphonie de la justice,
Un bruit sourd dans l'orchestre de la liberté,
Il est l'accord manquant, la note suspendue.
Que l'appel vienne restaurer l’harmonie,
Et que la justice, cette déesse qui ne meurt jamais,
Portée par les mains de ceux qui croient en elle,
Ramène Souab à son trône, là où il n’a jamais cessé de régner.
Mustapha STAMBOULI
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