24 novembre 2011

Le premier Ministre : l’oiseau rare de tous les consensus, à dénicher !


Le Premier Ministre doit avoir la  confiance de tous les tunisiens et tunisiennes. Il doit être digne, prêt à mener la Transition légale avec le Chef de l’Etat à son terme et conduire le pays à des élections libres, transparentes et justes.
Le  Premier ministre doit maîtriser la paix sociale et être compétent et  capable de convaincre les partenaires sociaux et la communauté internationale  et de reconquérir leur confiance.
Le Premier ministre doit maîtriser les difficultés de la population et le social et être  un véritable authentique patriote.
Le Chef du Gouvernement doit avoir une expérience solide dans les affaires publiques et surtout celles en rapport avec les finances, l’économique  et de l’aménagement du territoire. Sans ces qualités, le futur locataire d’Al Kasbah n’aura aucune chance de mener à bien l’économie du pays, à bon port.
L'économie tunisienne a accusé un recul de 3,3% du PIB au premier trimestre et s'est stabilisée à 0 au deuxième trimestre. Ceci démontre que notre économie ne crée plus d’emplois nouveaux, l’inverse est vrai. Le secteur du tourisme peine à redémarrer et on estime à 5000 le nombre d'emplois perdus dans ce secteur depuis le début de l'année.
Il ne fait nul doute que l’année 2012 risque d’être difficile pour l’économie tunisienne et les tunisiens.
Aujourd’hui, la donne a beaucoup changé, seul un surplus d’investissement pourrait permettre à l’économie tunisienne de gagner plusieurs points de croissance nécessaires à la création effective de nouveaux emplois et une réduction sensible du chômage. La création des postes d’emplois dans la fonction publique est utile pour les bénéficiaires mais son efficacité pour l’économie n’est pas prouvée.
Le futur Premier Ministre devra avoir, eu égard de la situation dramatique de l'économie tunisienne, un profil similaire à celui de Hédi Nouira, l’unique Premier Ministre qu’à connu la Première République.