Deux tiers des pays évalués obtiennent une note inférieure à 5,
sur une échelle allant de 0 (haut niveau de corruption perçu) à 10 (hauts
niveaux d’intégrité perçus).
L’Indice de perception de la corruption est un indice composite,
agrégeant des données d’enquêtes et d’agences de notation. Le score de 10
indique l’absence de demandes de pots-de-vin et celui de 0 une corruption
systématique.
La Tunisie a reçu la note de 3,8 à l’indice mondial de la
corruption, se retrouvant en 73ème position sur 183 pays contrôlés. L’année dernière
elle était classée en 55 ème position.
La Tunisie devance le Maroc (80ème) avec
un score de 3,4 et l’Algérie (112ème) avec
une note de 2,9. La Libye, de son côté, a été classée 168ème avec
un score de 2,0. Pour les pays arabes,
la Tunisie est classée 7ème après Qatar (22ème), UEA (28ème), Bahreïn
(46ème), Oman (50ème), Koweït (54ème) et
l’Arabie Saoudite (57ème).
La Nouvelle-Zélande est première avec
9,5 suivie du Danemark (9,4) et de la Finlande (9,3). Les plus mauvais élèves sont
la Somalie, la Corée du Nord, l’Afghanistan et l’Iran.
Révolutions arabes, grève de la faim
en Inde, manifestations des “indignés” en Europe et aux Etats-Unis, 2011 a été
l’année d’un élan irrésistible des populations contre la corruption que les
gouvernements devront prendre en compte, estime Transparency International dans
un rapport publié jeudi.
Le rapport formule plusieurs recommandations, concernant
notamment une meilleure transparence des activités des entreprises (et en
particulier des efforts visant à lutter contre la corruption) et une plus
grande responsabilité des marchés, des acteurs du marché et des institutions
chargées de les réglementer.
Transparency International (TI) est
la principale organisation de la société civile qui se consacre à la
transparence et à l’intégrité de la vie publique et économique. TI sensibilise
l’opinion publique aux effets dévastateurs de la corruption et travaille de
concert avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile afin de
développer et mettre en œuvre des mesures visant à la combattre.
L’impunité et la peut, deux facteurs
essentiels du recul de la lutte contre la corruption :
L’impunité comme étant un facteur
décourageant les citoyens à dénoncer des cas de corruption auxquels ils sont au
courant et le manque d’informations sur les mécanismes de préventions et
spécialement comment procéder pour dénoncer.
La peur est aussi un autre handicap parmi
les facteurs défavorisant la participation citoyenne en matière de lutte contre
la corruption observée chez certains citoyens qui craignent d’être lynchés
après avoir dénoncé les cas de corruption.
L’impunité et la peut, deux facteurs
essentiels du recul de la lutte contre la corruption :
L’impunité comme étant un facteur
décourageant les citoyens à dénoncer des cas de corruption auxquels ils sont au
courant et le manque d’informations sur les mécanismes de préventions et
spécialement comment procéder pour dénoncer.
La peur est aussi un autre handicap
parmi les facteurs défavorisant la participation citoyenne en matière de lutte
contre la corruption observée chez certains citoyens qui craignent d’être
lynchés après avoir dénoncé les cas de corruption.