10 mai 2012

La Barbarie s’installe en Tunisie : J’accuse.

Ne pas réagir maintenant, c’est accepter toutes les dérives fascistes et dictatoriales car le fascisme, c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève...

Le 13 mars dernier à Jendouba, l’amputation de la main d’un jeune homme d’à peine 18 ans, dénommé Mahrann Soltani, pour soit-disant vol par des salafistes constitue non seulement un acte de barbarie mais aussi une agression contre l’institution judicaire et la République. Cet acte prémédité résultait sans nul doute des débats anachroniques et malsains en cours à l’Assemblée Constituante sur l’introduction de la Chariâa comme fondement de la Constitution promise. A coup sûr, ces cinq salafistes tirèrent la légitimité de leur acte des palabres de la Constituante.
Nous dirigeons-nous vers les punitions corporelles telles que flagellations, amputations, lapidations et crucifixions, en plus de l’exposition du corps en public après ’exécution. Ces mêmes salafistes vont-ils avoir recours à la peine capitale en cas d’apostasie constatée ? C’est ainsi que se décline le Code pénal issu de la Chariâa dans tous les pays barbares qui appliquent un tel code.