BCE, en refusant toute coalition avec les partis de
l'UPT, cherche à perdre les législatives
pour garder ses chances pour les présidentielles. C'est du pur
narcissisme machiavélique ... BCE préfère s’occuper du palais de
Carthage que de laisser les compétences de Nidaa Tounès accéder au réel pouvoir
–Bardo/La Kasbah. Je suis convaincu que
tous les militants sincères de NT vont se rendre compte de cette supercherie
dangereuse pour notre pays.
Les partis formant l’UPT doivent cesser de pleurnicher, ils sont condamnés à agir ! L’UPT sans BCE est une chance. L’UPT peut faire des surprises mais il faut travailler tout de suite. BCE a été manipulée par les rcdistes nouvellement recrutés par Nidaa Tounès. Ils ont réussi avec brio leur coup diabolique consistant à isoler BCE et de l’écarter de son milieu naturel. Ce dernier s’est suicidé politiquement par cette décision lâche. Il se fait « Seppuku » avec un « tantō rcdiste» et les dégâts sont mortels.
Après le faux bond de BCE au dernier conseil national de
Nidaa Tounès, peut-on penser le Front républicain progressiste autrement ?
Question que je pose à tous militants qui contestent la décision de BCE
concernant son refus de constituer un
front électoral dans le cadre de l’Union pour la Tunisie (UPT). Pourquoi Nidaa
Tounès a-t-il trahi ses partenaires politiques qui ont pris des engagements
avec leurs bases dans le sens d’une union électorale aux prochaines
élections ? Une trahison qui va coûter cher à Nidaa Tounès et à tous républicains, démocrates et
progressistes. Les électeurs et
électrices ne pourront jamais comprendre ce retour en arrière après plus d’une
année de concertation, de combat et de prise de positions communes.
Accepter le diktat de BCE sans réagir constitue un acte
suicidaire qui fera revenir au Bardo et à la Kasbah les enfants du
gourou. Tout le monde est averti du
complot contre la Nation et la
République. BCE n’a qu’un seul souci : occuper le palais de Carthage quel
que soit le prix.
Compte tenu de la gravité de la situation, nous invitons
l’aile progressiste de Nidaa Tounès et les autres partis de l’UPT d’organiser une consultation pour débattre de
la situation critique dans laquelle BCE a jeté le front progressiste. Ils
doivent prendre l’initiative de rassembler dans un front uni toutes les
sensibilités républicaines et progressistes, contribuant ainsi à l’émergence
d’un courant politique puissant, convaincu, capable de résister aux courants
politiques cherchant à balayer à jamais les acquis sociétaux.
Le retrait d’Ahmed Brahim de ses fonctions de N°1 du Massar
est une bonne résolution pouvant faciliter l’intégration des partis de l’UPT-sans
NT- sous la houlette de Taieb Baccouche. Ce dernier pourrait faire la surprise
lors des prochaines élections présidentielles s’il est désigné comme candidat
de l’UPT. Ce mouvement uni peut espérer une victoire éclatante aux législatives
(25 à 30 % des sièges) et deviendrait de facto le mouvement pivot capable de s’allier avec les autres
formations progressistes et former le prochain gouvernement. Il faut du travail
sérieux mais tout de suite. Taieb
Baccouche doit quitter Nidaa Tounès et se lancer dans cette belle aventure d’unir
toutes les formes républicaines progressistes et tant pis pour les
opportunistes RCDISTES de NT.
Ne rien faire pour stopper cette folie poussera les déçus
des transitions de trouver une autre solution pour écarter de la vie politique
tous ceux qui veulent phagocyter notre pays. Un Mouvement populaire pourrait se
mettre en place très rapidement et
balayera toute cette classe politique qui a trahi un peuple qui
aspire au progrès et à la paix dans une
Tunisie libre et démocratique.
Le peuple tunisien refuse d’avoir un second tartour à
Carthage. C’est une seconde mascarade et une humiliation inacceptable. Les
tunisiens et tunisiennes n’ont pas dit leur dernier mot; ils peuvent boycotter
toutes les élections en attendant de voir disparaitre le gourou qui manipule
tout le monde. En effet, la Tunisie a un seul ennemi redoutable : le gourou
islamiste. Depuis le 14 janvier 2011, le gourou islamiste tire les
ficelles de la politique tunisienne. Il dispose des moyens gigantesques pour
fabriquer des tartours qui agissent à sa place. Il a mis un système infaillible
pour perdurer dans le temps. Croire que les prochaines élections vont changer
la situation de blocage de notre constitue une absurdité. Pourquoi les
républicains démocrates refusent-ils cette évidence ? Le vrai combat de
tous tunisiens et tunisiennes sincères doit être le dégagement de ce gourou, ses acolytes dangereux et ses complices du
clan soi-disant démocrate. Accepter le jeu des élections, c’est encore une
perte de temps et des compromis en faveur de cette secte retrograde.