La
Tunisie qui a enfanté Ibn Khaldoun, Hached, Bourguiba est toujours capable de produire
de grands leaders. L’Homme de demain
doit être cultivé, connaisseur de l’Histoire et apte à tirer bon profit des personnalités de qualité
autour de lui et des organisations républicaines pouvant lui prêter main forte
afin sortir notre pays de l’ornière politique, sociale et économique où il est
enlisé.
Le rassemblement du 24 Mars à
Monastir a consacré Taïeb Baccouche comme porteur du flambeau de la prochaine étape de stabilisation de la Tunisie
sur tous les plans.
Taieb Baccouche est l’homme de la situation, c’est une figure historique du syndicalisme tunisien. Il est fils et homme du peuple, symbole d’espoir et d’avenir, homme politique de grande expérience, avisé, ayant des idées concrètes et efficaces. C’est un homme courageux et audacieux. Son passé en témoigne. Il n’a rien à prouver, nous le savons tous. Cela est un grand atout pour notre pays.
Rassembleur, il sait convaincre : il a introduit avec succès le jeu de la démocratie au cœur de l’UGTT. Il saura comment mener deux batailles de front, celle de la stabilisation politique et sociale du pays et l’autre du développement, de l’équité, de l’égalité et du refus de l’exclusion des personnes et des territoires. La dimension sociale du développement sera au cœur de son action politique, de sa philosophie et de son option stratégique. Oui, de ce rassembleur passionné, le pays a vraiment besoin.
Taieb Baccouche est l’homme de la situation, c’est une figure historique du syndicalisme tunisien. Il est fils et homme du peuple, symbole d’espoir et d’avenir, homme politique de grande expérience, avisé, ayant des idées concrètes et efficaces. C’est un homme courageux et audacieux. Son passé en témoigne. Il n’a rien à prouver, nous le savons tous. Cela est un grand atout pour notre pays.
Rassembleur, il sait convaincre : il a introduit avec succès le jeu de la démocratie au cœur de l’UGTT. Il saura comment mener deux batailles de front, celle de la stabilisation politique et sociale du pays et l’autre du développement, de l’équité, de l’égalité et du refus de l’exclusion des personnes et des territoires. La dimension sociale du développement sera au cœur de son action politique, de sa philosophie et de son option stratégique. Oui, de ce rassembleur passionné, le pays a vraiment besoin.
Le double héritage de Bourguiba et de Hached inspirera la
nouvelle étape de lutte pour asseoir d’une manière pérenne la République et ses
valeurs, les libertés individuelles et
collectives, la démocratie réelle et directe, celle du peuple, et la prospérité
sans discrimination.
La période à venir doit générer un modèle
social tunisien assurant un équilibre
fondé sur un ajustement mutuel généralisé entre le capital et le travail et
permettant d'intégrer l'ensemble de la population dans le filet protecteur de
l'État social. Rien n’empêche la Tunisie de réussir la synthèse du capitalisme
social pour affronter une mondialisation imposée. Taieb Baccouche serait en mesure
d’entreprendre cette bataille et certainement avec brio.
Une réforme structurelle, systémique
et globale pour éviter la faillite des Caisses de retraite est
nécessaire. Tout retard rendra les mesures à prendre encore
plus douloureuses. En attendant, un rééquilibrage paramétrique pour repousser le déficit des caisses d’au
moins de 10 ans s’annonce indispensable. Les paramètres concernant le taux de
cotisation, l’âge de la retraite et le taux des pensions doivent être conjugués pour dégager un consensus préservant les intérêts des retraités et ceux
de l’économie nationale. Reporter cette réforme paramétrique c’est accepter la
faillite des caisses. L’UGTT pourrait aider Taieb Baccouche à en déclencher le
processus.
Autre chantier que cet homme audacieux
pourrait mener à bien : celui de la fiscalité. L’héritage benaliste
en la matière est très lourd et handicapant. L’impôt sur le revenu ne représente
que 15 % des recettes de l’Etat. Les riches jouissent de 70 % de réduction
d’impôts. Pourquoi ne pas introduire un impôt de solidarité et un impôt sur la
fortune ? Pourquoi certains métiers libéraux à revenu élevé sont-ils toujours dispensés en pratique (et non par la loi) de payer
l’impôt ? L’impôt est un devoir et un acte citoyen, la marque de
l’appartenance et de la construction solidaire d’une Nation.
La Tunisie a perdu et continue à
perdre du temps. Face au constat d’échec de la majorité actuelle, il est urgent
de repenser le futur du pays, de poser des actes, de proposer des actions et de
bien choisir les hommes et les femmes capables de les concrétiser sans calcul
ni intérêt personnel, au seul service du peuple et de la Nation.
A cet égard, nous refusons
catégoriquement la diversion incarnée par certains courants. Nous refusons de
nous laisser « embarquer » dans des discours de compromission,
discours stériles et paralysant à plus ou moins long terme c.à.d. invalidant
l’avenir de nos enfants. Nous avons le devoir de dessiner une vision claire non
empreinte d’ambigüité, non tant pour nous que pour les générations futures. Nous
avons le devoir de dessiner les bases d’une Tunisie ancrée dans son temps et
même de retrouver le chemin d’une Tunisie avant-gardiste. N’oublions pas que
nous sommes un modèle et une référence pour tous les jeunes des pays arabes et,
en particulier, égyptiens, lesquels brandissaient notre drapeau à côté du leur.
Oui, nous avons besoin d’un «Taieb» et
de son équipe pour accomplir ces tâches maintenant et demain. Oui, nous le
martelons, nous avons besoin d’hommes et de femmes intègres et visionnaires
pour que triomphe la Tunisie républicaine, c.-à-d, une Tunisie résolument sur
le Front de la démocratie directe, de l’éducation, de la recherche et des
technologies de pointe, de la santé, de l’égalité réelle et non formelle
homme-femme, du droit au travail, de l’Etat de droit, de la Tunisie de toujours
- celle du combat, de la justice, des réformes
et du progrès collectif.
Taieb
Baccouche a une responsabilité historique pour sortir notre pays du guet epens
intégriste et mafieux. Il doit se présenter aux prochaines élections
présidentielles car il a plus de chance de les emporter. BCE, "guide
suprême" de Nidaa Tounès n'a aucune chance de réussir ce challenge sans
les voix des islamistes. Il sera handicapé par son âge, sa santé et surtout par
son entourage immédiat devenu un lobby collant menaçant l’unité de Nidaa
Tounès, l’UPT et les forces progressistes. Ce lobby serait manipulé par les
rcdistes nouvellement recrutés par le guide suprême.
Taieb Baccouche doit exiger l’organisation d’une primaire
(open primary) présidentielle ouverte aux partis de l’UPT et pourquoi pas aux
personnalités indépendantes ayant un ancrage républicain et démocratique. Cette
initiative serait une bonne manière de décrisper l’ambiance entre Nidaa Tounès
et les autres partis de l’UPT.
Mustapha STAMBOULI, républicain