Depuis les derniers évènements de Dehiba, tout le monde parle, discute, accuse et s'ingénie pour donner des solutions afin d'éradiquer la contrebande et le marché parallèle lui afférent. Une série de questions viennent à l’esprit :
1. Pourquoi ce ras-le-bol de nos compatriotes du Sud a eu lieu maintenant, juste après l’installation du gouvernement Essid ?
2. Qui est derrière ce mécontentement populaire ?
3. Pourquoi la réaction des forces de l’Ordre a été démesurée par rapport aux faits ?
4. Personne n’est convaincu par les arguments donnés par la Tunisie officielle (taxe de 30 dinars ou le chantage de Fajr Libya, etc…). Le problème est ailleurs … Sommes-nous devant une guerre de deux mafias : l’une du Nord et l’autre du Sud ? Les gros bonnets de Radès-La Goulette cherchent-ils à étouffer les poussins du Sud afin d’avoir ll'exclusivité du «trafic de containers» en vue d’avoir le monopole de cette activité fort lucrative ?
5. L’Union Européenne est-elle derrière la mise à nu de ce trafic devenu si important qu’il dérange déjà les futurs opérateurs européens qui comptent s'installer en Tunisie dans le cadre de l’accord de Libre Echange (AELE) ?
6. L'AELE a-t-il pour objectif essentiel d’écarter la Turquie de l’espace Nord Africain ?
Les réponses à ces 6 interrogations donnent forcément les commanditaires de la révolte du Sud tunisien et les bénéficiaires de la mise au point …
Par ailleurs, la crise "Dehibienne" met à nu aussi un mauvais départ pour deux ministres-amateurs qui se sont précipités pour résoudre la question de la révolte du Sud ... Nos concitoyens ont mieux compris l'équation du développement de la Tunisie et du Sud en particulier mieux que ces deux émissaires du gouvernement : Le Sud ne rêve que d'une zone franche couvrant toute la Tunisie et non réactivation des anciens projets de ZABA... Ces deux ministres doivent élaborer rapidement une étude de faisabilité d’une telle option ...
Containers’ Gate !
Les commerçants payent des impôts, louent les locaux et exercent leur activité en toute légalité et ils sont menacés de faillite. Le commerce informel est responsable de cet état de fait. Alors, dans ces conditions, certains commerçants se convertissent en vendeurs illégaux et quittant progressivement leur statut de commerçant formel.
Si ce phénomène du commerce informel persiste encore quelques années, il n’y aurait que les hyper-marchés et les vendeurs informels en Tunisie sachant que l’informel s’alimente exclusivement de la contrebande. Retarder l’assainissement du commerce peut coûter cher au budget de l’Etat et à la santé publique.
Nous sommes convaincus que la Tunisie peut éradiquer la contrebande et les mafias du commerce informel s’il y a une volonté politique et une poignée d’hommes honnêtes et compétents. Six pôles multidisciplinaires regroupant des juges, des officiers de la Douane, de l’Armée, de la Police et des représentants de la société civile pourraient mettre en difficulté les barrons de la contrebande.
Si on ne fait rien, cela veut dire que la mafia est plus structurée, plus outillée et a le dernier mot dans la décision politique. Il est fort probable qu’elle agit de l’intérieur du système politique. Il ne faut s’étonner un jour si on découvre que les partis politiques sont financés par cette mafia en utilisant des circuits obscurs.
Mustapha STAMBOULI
2. Qui est derrière ce mécontentement populaire ?
3. Pourquoi la réaction des forces de l’Ordre a été démesurée par rapport aux faits ?
4. Personne n’est convaincu par les arguments donnés par la Tunisie officielle (taxe de 30 dinars ou le chantage de Fajr Libya, etc…). Le problème est ailleurs … Sommes-nous devant une guerre de deux mafias : l’une du Nord et l’autre du Sud ? Les gros bonnets de Radès-La Goulette cherchent-ils à étouffer les poussins du Sud afin d’avoir ll'exclusivité du «trafic de containers» en vue d’avoir le monopole de cette activité fort lucrative ?
5. L’Union Européenne est-elle derrière la mise à nu de ce trafic devenu si important qu’il dérange déjà les futurs opérateurs européens qui comptent s'installer en Tunisie dans le cadre de l’accord de Libre Echange (AELE) ?
6. L'AELE a-t-il pour objectif essentiel d’écarter la Turquie de l’espace Nord Africain ?
Les réponses à ces 6 interrogations donnent forcément les commanditaires de la révolte du Sud tunisien et les bénéficiaires de la mise au point …
Par ailleurs, la crise "Dehibienne" met à nu aussi un mauvais départ pour deux ministres-amateurs qui se sont précipités pour résoudre la question de la révolte du Sud ... Nos concitoyens ont mieux compris l'équation du développement de la Tunisie et du Sud en particulier mieux que ces deux émissaires du gouvernement : Le Sud ne rêve que d'une zone franche couvrant toute la Tunisie et non réactivation des anciens projets de ZABA... Ces deux ministres doivent élaborer rapidement une étude de faisabilité d’une telle option ...
Containers’ Gate !
Les commerçants payent des impôts, louent les locaux et exercent leur activité en toute légalité et ils sont menacés de faillite. Le commerce informel est responsable de cet état de fait. Alors, dans ces conditions, certains commerçants se convertissent en vendeurs illégaux et quittant progressivement leur statut de commerçant formel.
Si ce phénomène du commerce informel persiste encore quelques années, il n’y aurait que les hyper-marchés et les vendeurs informels en Tunisie sachant que l’informel s’alimente exclusivement de la contrebande. Retarder l’assainissement du commerce peut coûter cher au budget de l’Etat et à la santé publique.
Nous sommes convaincus que la Tunisie peut éradiquer la contrebande et les mafias du commerce informel s’il y a une volonté politique et une poignée d’hommes honnêtes et compétents. Six pôles multidisciplinaires regroupant des juges, des officiers de la Douane, de l’Armée, de la Police et des représentants de la société civile pourraient mettre en difficulté les barrons de la contrebande.
Si on ne fait rien, cela veut dire que la mafia est plus structurée, plus outillée et a le dernier mot dans la décision politique. Il est fort probable qu’elle agit de l’intérieur du système politique. Il ne faut s’étonner un jour si on découvre que les partis politiques sont financés par cette mafia en utilisant des circuits obscurs.
Mustapha STAMBOULI
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