Cette démarche met en
échec les forces de la réaction de l’intérieur comme de l’extérieur qui
cherchent à tout prix à faire capoter le processus de démocratisation de la Tunisie et dénaturer le
sens d’un soulèvement populaire pour anéantir à jamais tout espoir jailli d’une
initiative révolutionnaire dans le monde arabe et ailleurs.
Refuser cette consultation
réclamée par plus de la moitié du peuple tunisien en vue de construire l’avenir
du pays sur des bases saines, signifie la
remise en cause du consensus qui mit en place les institutions de
transition, porte grande ouverte à un affrontement et un clivage dont nul ne peut
tracer ou deviner les limites. Ecarter cette consultation populaire sous
prétexte de difficultés juridiques, logistiques ou de temps, c’est accepter
l’agenda de l’Occident et davantage des
pays du Golfe lesquels, grâce à leurs
pétrodollars, espèrent voir la Tunisie séculière se transformer pour devenir un Emirat sous
double tutelle (occidentale et golfique), grosse couleuvre certainement non
consensuelle à faire avaler au peuple tunisien. Les héritiers et héritières de Habib
Bourguiba ne se soumettront pas.
« Savoir et ne pas agir,
ce n’est pas encore savoir»