Il
n’est secret pour personne que notre pays traverse une période critique :
les principaux indicateurs économiques et financiers sont au rouge. A cela
s’ajoute l’instabilité politique de notre voisin du sud. Si on additionne à ces deux facteurs défavorables une
instabilité politique dans le pays, la Tunisie pourrait craindre le pire et le
pire dans ce cas, l’effondrement de l’autorité de l’Etat. Aussi, je propose que
la Constituante, par un acte patriotique de la part de tous les constituants,
délaisse au profit de l’actuel exécutif la gestion du pays pour quelques mois,
le temps que la Constituante prépare le texte de la Constitution à soumettre à
référendum populaire.
Fort d'une réponse claire, massive et populaire le
pays pourra organiser, après ce Référendum, dans les plus brefs délais (21
octobre prochain) et dans la sérénité, des élections législatives et présidentielles, parées de légitimité et de
transparence.
Ce processus de Référendum suivi d'élections s'inscrit
dans la mouvance révolutionnaire du 14 janvier 2011 et met un terme définitif à
toutes sortes de complots et conspirations internes et externes.