Une attaque préventive d’Israël des quatre principaux sites
nucléaires iraniens – Natanz, Fordo, Arak et Ispahan nécessite de remplir trois conditions :
· La route aérienne à choisir : quelle
route à privilégier pour frapper ? seule possibilité qui
reste pour Israël est celle de la Jordanie-Arabie saoudite, celle traversant la
Turquie n’est plus à l’ordre du jour, compte des tensions entre l’Etat sioniste
et la Turquie. Le ciel irakien n’est plus possible surtout après le départ des
américains de ce pays.
· Les bombes à utiliser :
Natanz est censé être 30 mètres sous terre et Fordo est construit dans une
montagne. « les bombes américaines«bunker buster» (GBU28) pourraient
endommager de tels objectifs mais on ne sait pas dans quelle mesure»
· Type de bonbardiers : Israël devra utiliser au
moins 100 avions et voler extrêmement bas (1.600 mètres) au-dessus l’espace
aérien de pays hostiles si il décidait d’attaquer l’Iran.
Trois conditions difficiles à réunir ensemble : le parcours est trop long nécecitant un ravitaillement en l'air, les américains ne fourniront pas forcément leurs bombes à
Israël et voler à une basse altitude constiturait un risque énorme.
A ce propos, l’ancien directeur de la CIA Michael Hayden, affirme pour sa part qu’Israël n’est pas capable de frapper l’Iran seule. La distance à parcourir et le nombre de cibles est trop important.
A ce propos, l’ancien directeur de la CIA Michael Hayden, affirme pour sa part qu’Israël n’est pas capable de frapper l’Iran seule. La distance à parcourir et le nombre de cibles est trop important.