21 février 2012

A travers l’UGTT, le peuple tunisien est humilié par des actes non acceptables


Le dépôt d’ordures devant le siège de l’UGTT est un défi lancé par Ennahdha à la centrale syndicale. L’UGTT dénonce cet acte qui ne peut  pas être commis par des simples citoyens, mais « il s’agit d’un acte politique bien organisé de la part du mouvement Ennadha ». Autre acte non amical : le local de  Feriana de l’UGTT, dans le gouvernorat de Kasserine, a été incendié.  Hfaiedh Hfaiedh, secrétaire général adjoint  de l’UGTT parle d’une campagne de diabolisation orchestrée depuis novembre dernier. Avec ces actes non habituels, le dialogue risque d’être rompu et l’affrontement devient inévitable.

Vivrons-nous un autre  « Jeudi noir », ce que personne ne souhaite. Il est à rappeler pour la jeune génération  que ce triste et douloureux événement  de l’histoire contemporaine est «  le résultat d'une crise entre le gouvernement et les syndicats, la première grève générale organisée depuis l'indépendance du pays connaît un succès et le pays est totalement paralysé. Elle marque aussi le moment où le mouvement syndical tunisien marque une opposition radicale face au pouvoir, affirmant son désir d'autonomie face à ce dernier. Ce soulèvement est l'un des deux plus importants de la Tunisie indépendante sous la présidence d'Habib Bourguiba avec les « émeutes du pain » en 1984 »
Pour notre part et comme tous les républicains bourguibistes nous condamnons avec fermeté ces agissements qui portent atteinte à l’Etat de droit et nous invitons Monsieur le Procureur de la République  à lancer une enquête d’investigation afin de dévoiler les coupables.
Sans aucune réserve, nous exprimons notre  entière solidarité et sympathie envers l’UGTT, cette valeureuse  institution et symbolique historique de l’indépendance du pays et de la lutte contre l’occupant français.
 حشّاد لا يهان لأنّ النقابة هي حشّاد وحشّاد هو النقابة