Yadh Ben
Achour, le patron de la de la haute instance, celui qui avait "concocté" tous les textes
réglementaires pour offrir le pouvoir à la Troïka. Le
système électoral retenu par l’ISROR «dinosaure» pour la Constituante
préconisant un vote à un seul tour et à la proportionnelle a réduit à néant
plus de la moitié des voix et a privilégié sans conteste les partis
dominants eu égard au nombre de partis en présence et de listes indépendantes
(1600.
Ce choix relève de
l’incompétence, de l’intrigue et /ou du calcul. Ainsi, la proportionnelle,
dépouillée de son caractère juste, n'était que vitrine de communication et de
démagogie comme la parité homme/femme. Ce mode de scrutin a favorisé, à
l'évidence, les partis politiques disposant de moyens financiers et logistiques
importants leur permettant de mobiliser et intéresser leurs partisans de même
l'électorat captif.Yadh Ben Achour s’était opposé énergiquement au référendum, solution, peut-être moins spectaculaire, mais plus démocratique, facile, rapide, garde-fou contre l’inconnu. Ce que nous vivons aujourd’hui prouve que nous avions raison de proposer cette feuille de route.
Yadh Ben Achour n’a pas le profil d’un président car un chef d’Etat doit avoir des qualités intrinsèques d’un homme d’Etat intransigeant surtout en ce qui concerne l’unité nationale et les valeurs de la République pour être accepté et pourquoi pas soutenu par tous les tunisiens et tunisiennes sans distinction d’origine sociale ou territoriale. Il doit avoir un caractère solide et un réseau de militants fiables, hommes et femmes capables de le soutenir et de conseiller. Yadh Ben Achour ne répond pas à ces exigences. Il n’a surtout aucune expérience gouvernementale, condition nécessaire dans cette phase critique que traverse le pays. Sa présence à l'ISROR coûte déjà très cher au pays, plongé dans le désordre total, l'insécurité et l'appauvrissement sans parler de la fragilisation des fondements de la République.