Tous les chiffres
économico-financiers sont au rouge :
(i) le déficit de la balance
commerciale a atteint à fin avril 3,5 milliards de dinars et pourrait atteindre 20 milliards de dinars d’ici
la fin de l’année,
(ii) le dinar perd plus 5 % en quelques jours et tout laisse
croire que cette érosion pourrait atteindre 20% si on laisse glisser le dinar
par rapport aux principales devises,
(iii) la bourse plonge au rouge et perd
plus 3,7 % en l’espace d’une semaine et
rien n’indique que cette descente aux enfers va s’arrêter.
La maison Tunisie brule et nos
politiciens passent d’une palabre à une autre pour nous miroiter une sortie de
crise. Tartour déconne à plein tube à l’ouverture du second round de la palabre
de l’ugtt. Où va-t-on ?