La bonne nouvelle vient de tomber, la 15ème Chambre
en référé du Tribunal de première instance de Tunis a rejeté catégoriquement,
lors de son audience du lundi 13 février 2012, la plainte déposée par un groupe
d’avocats pour interdire l’usage du terme «provisoire» pour qualifier le
président de la République, le chef du gouvernement et le gouvernement actuels,
dans les médias publics. Motif du rejet, non sérieux de l’affaire. Ni plus, ni
moins ! Heureusement que le ridicule ne tue pas...
Le président provisoire aurait dû commander un
colloque sur la notion du « Provisoire » en droit au lieu de
poursuivre en justice un organisme dont il est en principe le «patron».
A toutes fins utiles, le Provisoire est une notion
complexe qui couvre un champ vaste et infini et temporellement indéfinissable.
Une réflexion sur la notion du Provisoire permettrait de faire ressortir la
richesse de ce concept, d'en tracer les lignes de force et de faire
un bilan de son apport en droit public et constitutionnel.
Par ailleurs, Marzouki perd son sang-froid en
attaquant l’Occident qui l’a installé au pouvoir à travers Ennahdha. Il panique
parce qu’il n’a pas de projet réel et immédiat pour la Tunisie. Le pays fait du
surplace et lui joue à l’autruche. Nous risquons ainsi le pire et le pire dans
ce cas signifie la déconstruction de l’Etat et l'installation d'une nouvelle
dictature, encore plus féroce et pour au moins 23 ans encore.
Il nous reste maintenant qu’une seule solution : le
peuple doit faire sa révolution, sa vraie révolution citoyenne quelques soient
les coûts, les épreuves et les sacrifices.
Marzouki, en donnant son accord d’attribution d’un
visa au parti TAHRIR connu pour ses thèses salafistes jihadites, ne respecte
pas le principe de la séparation de la politique et du religieux, principe
fondamental de la République. Le peuple tunisien est en droit de demander des
comptes à au président provisoire et le cas échéant lui suggérer de partir pour
ne pas semer La FETNA dans le pays.
Le provisoire en défiant le peuple tunisien par ses
déclarations irresponsables et ses décisions irréfléchies autorise ce dernier à
opter pour des solutions radicales pour défendre la République et la paix
sociale dans le pays. Les responsables de la FETNA rendront compte, au moment
opportun, devant leurs juges. La justice ne meurt jamais et la vérité vaincra.
Mustapha STAMBOULI