L’Union Africaine, comme la ligue Arabe, deux institutions
fantoches, coûteuses et inefficaces devrait disparaître pour faire place
à d’autres formes de coopération et de coordination entre les pays
africains. L’Afrique des citoyens doit s’imposer en lieu et place de l’Afrique
des présidents. La forme institutionnelle et le contenu d’une telle plateforme
d’échanges et de solidarité pourrait être arrêtée suite à une rencontre
des élites africaines, progressistes et intègres.
L’Afrique est convoitée pour ses richesses minières et
surtout ses terres arables et ses conditions climatiques favorables pour
produire des aliments, du fourrage ou des agro-carburants essentiellement
destinés à l’exportation. Les multinationales golfiques investissent sans
retenue dans ce créneau porteur et risquent de mettre en péril l’indépendance
des pays africains et favoriser une nouvelle forme de colonialisme. A
Madagascar et au Kenya, ce phénomène a déjà créé des troubles sociaux et
politiques.
Les africains doivent intérioriser l’idée que l’Afrique est
le Continent de l’avenir. Il renferme des réserves immenses (humaines,
richesses matérielles, croissance …) et tous les espoirs, car le progrès et la
prospérité de la planète dépendent de notre Continent.
L’Afrique des peuples doit retrouver sa place dans un monde
changeant, bouleversé par la crise du système économique capitaliste,
ultra-libéral. L’Afrique ne peut pas continuer à jouer le rôle non
souhaité du « dindon de la farce » pour servir les intérêts de l’Occident
et du sionisme international. L’avenir de l’Afrique appartient à une
Afrique solidaire et non divisée.
Mustapha STAMBOULI