La vie politique tunisienne
se complique chaque un peu plus. Les évènements se succèdent en prenant à
chaque fois une ampleur de plus en plus grave voire dramatique. Le pic de cette
complication est survenu vendredi 14 Septembre dernier avec l’assaut de
l’ambassade américaine à Tunis par des salafistes-jihadites. Cet évènement
majeur a provoqué une fissuration dans la Troïka au pouvoir et même dans le
parti islamiste. Ce séisme a mis en relief la mainmise d’une seule personne sur
les rouages de l’Etat. Tout le monde obéissait à ce gourou. Qui doit payer la
facture de ce désordre ? Le gourou se sacrifie-t-il pour sauver son
mouvement en passant rapidement l’autorité à l’homme du double langage ?
Kardaoui, le gourou en chef, sauve-t-il
son dauphin en lui offrant une place dans son clergé ? L’avenir proche
nous le dira !